Soulagement des collectifs des travailleurs de l'entreprise de la wilaya Oran propreté dont les représentants sont parvenus à un accord pour la reprise du travail, mettant ainsi fin au gel de leur mouvement de grève. Le conflit, opposant M. Ouaed Mohamed, directeur général de l'EPIC Oran propreté, à une partie des collectifs qui ont exigé alors son départ en sus de la satisfaction des droits sociaux, a trouvé son dénouement, grâce à la médiation de la wilaya d'Oran et la direction de l'environnement. Une médiation dont l'autorité a valu la résolution du conflit et le respect d'une plate-forme. La conclusion de l'accord a eu lieu après une journée d'un débat serein et fructueux avec à la clef, la reprise du travail. Hier, un accord conditionné par le respect de la plate formé portant sur la base de la satisfaction de certaines revendications sociales, notamment l'octroi du rappel des salaires au 31 mars 2011, la régularisation des primes au titre de la convention collective, l'attribution des œuvres sociales, l'installation de la section syndicale et l'annulation des affectations d'agents au niveau du centre d'enfouissement technique d'El Ançor qui va bientôt ouvrir ses portes. Notons par ailleurs que l'entreprise Oran propreté est une entreprise récente, de trois années d'âge et son potentiel humain tourne autour de 450 travailleurs pour une masse salariale de près de deux milliards de centimes mensuellement, ses capacités matérielles dont une flotte non négligeable de camions, de bennes-tasseuses et autre matériel de travaux publics, sont importantes. Sur le plan de la trésorerie, l'EPIC Oran propreté dégage un ratio de trésorerie immédiate négatif, ne pouvant financer l'entière besoin de son fond de roulement, d'un gros portefeuille de créances sur nombre de collectivités locales, estimé à 32 milliards de centimes, l'EPIC Oran propreté est une entreprise viable capable de surmonter ses propres dysfonctionnement par une restructuration de son architecture, Le mal de cette entreprise citoyenne provient finalement de sa vitesse de croissance dont elle n'aurait pas su mesurer les aléas.