Une semaine après son élimination par les éléments des forces de l'ANP, dans l'extrême Sud de la daïra de Mérine, 60Km au sud de SBA, l'ex-émir du GSPC, H. Lahcen alias Houdaïfa Abou Abderrahmane, natif de Mérine, a été inhumé hier dans l'indifférence générale. D'ailleurs, à l'annonce de sa mise hors d'état de nuire, la majeure partie de cette population déjà meurtrie a poussé un «ouf» de soulagement. Ce tristement célèbre chef de groupe, ayant rejoint le maquis en 1996, a activé à travers toute la région sud, de Saïda à Tlemcen en passant par Mérine, Télagh, Marhoum, Ras El-Ma et Sidi Ali Benyoub. Il est réputé pour ses innombrables enlèvements et exactions. Il a été d'ailleurs, et à plusieurs reprises, condamné par contumace à la peine capitale par la cour criminelle de SBA. Pour rappel, Houdaïfa Abou Abderrahmane a été abattu avec son acolyte, Kh. Mohamed, la vingtaine, originaire de Télagh. Celui-ci avait pris le maquis juste après avoir décroché son bac en août 2010. Le troisième terroriste, grièvement blessé lors de l'accrochage, est originaire d'Aïn Nekrouf dans la wilaya de Tlemcen. «C'est un événement majeur sur le plan sécuritaire», ne cesse-t-on de répéter ici et là, et partout ailleurs, dans cette zone sensible. L'ensemble des médias nationaux et des chaînes satellitaires en ont parlé. «Les conséquences de son élimination, après 15 longues années de terreur, comme d'aucuns le soutiennent, apparaissent pour le moins réconfortantes et annonciatrices d'un avenir tranquille, voire même prospère dans la région.»