Près d'une centaine d'agents de la police communale se sont regroupés, hier matin, devant le siège de la wilaya, revendiquant «le droit à la réintégration dans le monde du travail dans la dignité, en respectant la nouvelle grille des salaires suivant le grade de chacun des agents, avec un système rétroactif des primes et des indemnités pour les ayants droit». C'est les causes mises en avant par l'ensemble des protestataires, venus -de toutes les communes et zones de la wilaya- pour prendre part au sit-in. Ils ont remis au wali un communiqué où sont relevés plusieurs points. Entre autres revendications, ils réclament le droit aux primes de risques pour les opérations de ratissage effectuées dans les zones chaudes en compagnie des services de sécurités, selon le système de répartition de chaque région, et pour les heures de travail de relève qu'ils doivent assurer en H24. Le volet social n'est pas en reste dans le document, comme le droit au logement, aux crédits divers et aux aides sociales, notamment pour la frange des travailleurs victimes de terrorisme. Ils réclament aussi une retraite digne qui leur permettra de faire face aux besoins quotidiens et à la cherté de la vie. Et pour les jeunes universitaires diplômés, ils demandent une réintégration selon le niveau d'étude, en prenant en considération les années de travails consentis dans le cadre à la protection du pays.