Les travailleurs de l'entreprise de gestion de la zone industrielle d'Arzew (DRIZ), ont mis à exécution leur menace, celle de monter au créneau en se massant, hier matin, devant l'entrée principale de la direction régionale pour manifester leur refus total du plan interne de translation des postes de l'ex-société EGZIA à l'actuelle DRIZ, sous tutelle de la filiale Aval, dépendante du géant Sonatrach. Ils étaient donc des dizaines de travailleurs à manifester leur colère, devant le siège de leur tutelle et ce, pour décrier la décision d'estimation du système de rémunération, notamment les salaires ainsi que les différentes primes collectives et individuelles, en se basant sur des calculs discriminatoires par rapport aux salaires octroyés au niveau des autres sociétés affiliées à la Sonatrach. Le point de dissension avec l'employeur serait, selon une source travailliste, afféré à la disposition des différents postes et autres cadres de travail spécifiques à l'entreprise DRIZ dans ses deux parties, raffinerie et régions, et ce, à moins de deux échelles, à l'exception des échelles 9, 10 et 11, à moins d'un grade, en comparaison aux grilles salariales apposées aux autres travailleurs des autres unités de Sonatrach. A noter qu'une délégation de contestataires a été accueillie par le directeur régional de DRIZ et des engagements ont été pris pour remédier à ce conflit professionnel qui lamine l'entreprise en charge de la gestion de la zone industrielle d'Arzew. A ce titre, on signalera que la DRIZ qui n'est autre que l'ex-EGZIA, est une filiale, s'étant récemment joint à l'organigramme du géant de l'industrie pétrochimique national, le groupe Sonatrach et ce, durant l'année 2009 avec un effectif de plus de 900 travailleurs. Antérieurement, cette dernière était entièrement autonome. A noter enfin que le syndicat de l'entreprise, UGTA, qui avait appuyé la plate-forme des revendications, s'était engagé à prendre en charge les revendications salariales des travailleurs de DRIZ, tout en laissant un ultimatum aux décideurs. Seulement, les classifications octroyées récemment aux salariés ne répondent nullement à leurs aspirations et auraient mis, encore une fois, le feu aux poudres, croit-on savoir auprès de notre source, proche des travailleurs révoltés.