Une source responsable à l'OPGI d'Oran, a indiqué que les premières investigations, entamées par leurs services depuis 2 mois et concernant le squat ayant touché les 20 logements sociaux situés à El Yasmine, ont abouti au fait que les personnes, ayant squatté les lieux, sont ainsi passées à l'acte, et ce, après avoir été approchées par des individus, s'étant fait passer pour des cadres de la wilaya, de la daïra et même de l'OPGI. Ces derniers auraient donné des garanties aux familles pour passer à l'acte, et ce, après avoir empoché 50 millions de centimes, auprès de chaque famille. Le plus étonnant, c'est qu'ils ont réussi à les convaincre que la situation allait dégénérer dans le pays, vu l'effet domino de l'instabilité dans le monde arabe et tout ce qu'elles avaient donc à faire, c'était d'accéder à ces logements et attendre leur prochaine régularisation. Il est à noter que l'opération de squat a été perpétrée, en toute facilité, et ce, après que les présumés responsables se sont arrangés avec certains agents de sécurité, ayant pour mission de surveiller ces logements sociaux, sachant que ces agents sont des employés d'une entreprise de gardiennage privée. La même source précisera que l'enquête suit toujours sont cours et que les investigations sont principalement axées sur l'identification de ces personnes qui se sont faites passer pour des cadres de certaines administrations. Sachant que les squatteurs ont tous été délogés, l'OPGI n'a pas jugé utile de les ester en justice pour squat illégal, mais a pris l'initiative de bétonner les portes de ces logements et éviter ainsi d'autres squats. Pour indication, certains squatters ont déclaré avoir été victimes d'une arnaque dont l'auteur, selon eux, est une agence immobilière fictive gérée par une femme. Une information, n'ayant pas été révélée par notre source à l'OPGI, se contentant ainsi de dire que l'enquête suivait son cours.