L'affaire du squat des logements sociaux situés à Haï Yasmine 3 est en train de prendre une nouvelle tournure après les premières investigations menées par les services de la daïra et ceux de l'OPGI, et ce, à la demande des habitants de ce quartier qui ont été témoins, ces derniers jours, de l'occupation illégale de 20 appartements situés aux blocs M et N. En ce sens, des sources ont déclaré que l'enquête préliminaire, menée par les services de daïra et ceux de l'OPGI, a révélé l'existence de 20 logements squattés mais, le plus surprenant dans tout ça, c'est qu'ils n'ont pas été investis par effraction mais ouverts avec des clés. En plus, les squatters détenaient des documents, paraissant scannés, attestant leur droit de jouissance sur ces appartements. A ce propos, le directeur général de l'OPGI indiquera que son institution vient de déposer une plainte officielle auprès des services compétents pour l'ouverture d'une enquête judiciaire approfondie concernant cette affaire. Le même responsable précisera que l'OPGI n'a octroyé aucun logement, depuis 3 mois. De ce fait, il soulignera que l'enquête va déterminer les parties impliquées dans cette magouille. Concernant la manière dont les squatteurs ont obtenu les clés des logements, alors qu'il existe des agents de sécurité sur place, le même interlocuteur confiera que c'est l'enquête qui va éclaircir tout ça, précisant que les documents en possession des squatteurs ont été fort probablement scannés. Pour rappel, cette affaire a commencé après que les habitants de ce quartier ont interpellé les autorités locales sur le squat des logements vides situés dans les blocs M et N du quartier de Yasmine 3.