Le parc national des cèdres, connu sous l'appellation Ras El Braret, est situé à 185 km au sud-ouest de la capitale Alger et à 150 km de la côte méditerranéenne. Sa superficie totale est de 3.425 ha et son point culminant atteint 1.787 m. Ce lieu féerique, qui a vu le jour au mois d‘août de l'année 1923, est le premier espace naturel algérien protégé. Le 12 juillet 1983, il est devenu le parc national de forêts de cèdres par décret présidentiel N°459/83 par sa beauté exceptionnelle et surtout son intérêt bioclimatique. Sa végétation est composée de 65 espèces dont 10 endémiques algériennes alors qu'on compte plus de 110 espèces de faune: dont 17 mammifères (dont 10 protégés) et 93 espèces d'oiseaux (dont 25 protégés). Il est également réputé par la qualité de ses arbres, dont le plus important reste le chêne liège, et par la présence de gravures rupestres datant de plus de 8.000 ans, selon Ouar Djelloul, responsable du parc national. Notre interlocuteur ajouta que l'on y compte 1.000 ha de cèdre de l'Atlas ou cèdres Atlantic, 1.000 autres de chêne vert ou Quercus Ilex, 504 ha de chêne Zeen ou Quercus Faginea, 460 ha de chêne liège ou Quercus Suber et 460 ha de différentes autres espèces qui composent cette zone montagneuse forestière qui est devenue un pôle important pour le tourisme. L'on relève également dans cette région des richesses naturelles et culturelles comme les traditions artisanales, les sites archéologies, en plus de son climat humide et sa biodiversité dus à sa situation géographique (chaîne de montagnes) et surtout sa pluviométrie qui dépasse 1.200 à 1.400mm/an et la neige qui peut atteindre quelques mètres. Profitant de ce paysage paradisiaque, des familles viennent dans ce parc national pour passer une journée de détente et de repos, loin des tracasseries de la ville.