Les six mis en cause dans l'affaire des logements sociaux ont comparu hier devant le tribunal d'Oran, pour répondre du grief d'escroquerie de faux et usage de faux et complicité. Parmi ces derniers on compte deux femmes, un agent de la daïra et trois autres de l'OPGI, alors qu'un septième mis en cause se trouve en fuite. Les faits de cette affaire remontent au 16 février 2011, lorsqu'un contrôle est fait, à propos de 39 appartements, se trouvant à Haï El Yasmine. Suite à ceci, il est établi que les dits logements n'ont pas été attribués par les services de l'OPGI aux indus occupants. L'enquête ouverte en ce sens, permet de remonter la filière et arrive jusqu'aux prévenus cités plus haut. Ces derniers, vu la crise de logements, faisaient croire à leurs victimes qu'ils pouvaient les aider à acquérir des appartements. Celles-ci, prises au piège, déboursent entre 30 et plus de 100 millions pour des logements dont elles ne seront propriétaires que temporairement. Appelés hier à la barre, les mis en cause, dans leur majorité, reconnaissent les faits retenus à leur encontre, mais les deux agents de sécurité de l'OPGI nient de bloc, les accusations qui leur sont reprochées. Lors de son réquisitoire, le procureur requiert la peine maximale à l'encontre de tous les prévenus, alors que la défense plaide pour les circonstances atténuantes. L'affaire est mise finalement en délibéré.