Les faits remontent au mois de février dernier lorsque les services de l'OPGI d'Oran ont déposé plainte contre une vingtaine de familles qui occupaient illégalement des logements sociaux à Haï Yasmine. Le juge d'instruction près le tribunal d'Oran a ordonné, hier, la mise sous mandat de dépôt à l'encontre de six individus dont un agent exerçant au niveau de la daïra d'Oran, une employée auprès de l'OPGI, un gardien des logements sociaux à Haï Yasmine ainsi que trois autres personnes qui agissaient en qualité d'intermédiaires. Ils sont accusés d'association de malfaiteurs, d'abus de confiance et d'escroquerie et de trafic d'influence pour la troisième inculpée. Les faits de cette affaire remontent au mois de février dernier lorsque les services de l'OPGI d'Oran ont déposé plainte contre une vingtaine de familles qui occupaient illégalement des logements sociaux à Haï Yasmine. Le pot aux roses fut découvert lors de l'enquête préliminaire qui avait conclu à l'escroquerie et à l'abus de confiance, tissé de fil noir par une intermédiaire. Cette dernière, fort connue des services de la daïra et de la police, avoua ses méfaits. Elle reconnaîtra avoir soutiré la somme de 50 millions de centimes à des familles. Comme elle dévoilera ses autres complices au niveau de l'administration qui se chargeaient, quant à eux, de la confection de vrais-faux contrats de location.