Il y a des données nouvelles qui peuvent fatalement produire des implications sur la lutte contre le terrorisme aussi bien dans la région Sahélo Saharienne qu'au Maghreb. Il y en au moins trois parmi les plus importantes. La première a connu une abondante littérature. Gouvernants, services de sécurité de tous les pays du monde, experts civils et militaires, analystes dans les organes de presse, et même ceux qui se disent profanes en la matière. Il s'agit des armes Libyennes qui circulent en abondance et qui sont déjà signalées sur le chemin de la région Sahélo Saharienne. Une aubaine pour le terrorisme. Une source d'armement sans trop de risque et probablement à bon marché. La seconde concerne la présence de l'Otan en Libye. Le futur gouvernement de la Libye, l'actuel CNT probablement, aura à témoigner sa gratitude aux forces de l'Otan, et peut être à signer avec les Etats Unis un accord de défense en leur attribuant une base militaire ou des facilités dans les bases Libyennes. Peut être alors que l'Afrikom déplacera son siège de l'Allemagne vers la Libye. La troisième concerne l'état des accords de défense conclus entre les pays Sahélo Sahariens et des pays occidentaux. Dans quels cas ces accords de défense seront-ils supérieurs aux accords « politiques » qu'ils ont conclu avec l'Algérie ? Cette question se pose du fait du constat selon lequel le Mali avait accepté de libérer des terroristes sur « demande » de la France pour la récupération des otages Français détenus par les terroristes. Un autre constat. Des pays du Golfe avaient invoqué les accords de défense avec les Etats unis pour expliquer la mise à disposition de leurs bases aux forces armées américaines lors de la guerre de Mars 2003 contre l'Irak malgré l'absence d'un accord du conseil de sécurité de l'Onu.. La quatrième concerne cette nouvelle inconnue qu'est l'intégration du Maroc au CCG. Une intégration globale, y compris une intégration de défense.