«La situation du logement est catastrophique dans la wilaya d'Oran, il ne faut plus mentir et nous ne mentirons plus. Il faut que les choses changent, il faut trouver une solution. Cette méthode est en train de nous conduire vers nulle part.» C'est ainsi que s'est exprimé le wali d'Oran, Abdelmalek Boudiaf, lors de la présentation du dossier logement social participatif LSP, par les directions exécutives concernées et l'OPGI d'Oran, durant le briefing, lundi passé. Cette présentation est intervenue, suite à l'opération de remise des clefs aux 154 bénéficiaires, ayant souscrit au programme des 494 logements LSP de Bir El Djir. Elle avait pour but de relever les contraintes techniques qui retardent la réception de plusieurs milliers de logements LSP quasiment prêts à être livrés aux souscripteurs. Ces contraintes sont majoritairement liées à l'absence d'amenées et de branchements aux différents réseaux de gaz, eau, électricité et téléphone fixe ainsi qu'aux aménagements extérieurs à entreprendre, les chiffres énoncés de LSP réceptionnés tant par le chargé de mission du wali, que par les directions du logement et des équipements publics DLEP, de l'urbanisme et de la construction DUC et ceux de l'OPGI d'Oran ont parfois été sujet à discussion entre les intervenants. Des chiffres qui se contredisent, par rapport à ceux enregistrés par la DLEP, la DUC et ceux de l'OPGI, à l'exemple des 480 LSP réceptionnés, non livrés et actuellement sans gaz ni colonne montante. Pour le programme des 1.800 LSP à El Kerma et pour lequel le cahier des charges est en cours d'élaboration, au niveau d'un bureau d'étude a fait dire au secrétaire général de la wilaya, M. Filali, qui a procédé à l'ouverture des travaux de ce briefing les propos suivants: «En 2074, on n'aura toujours pas le cahier de charges de ce bureau d'étude. Concluant sur ce dossier non encore clos, le wali dira en substance: «Nous restons très en deçà des autres wilayas dans l'achèvement du programme LSP. Reste que le programme des 420 logements CNL, non inscrits par le ministère et ayant bénéficié d'un choix de terrains et pour lequel un choix de financement extérieur reste à trouver, a ajouté au malaise, déjà grand, du wali et de son secrétaire général.