Déjà frappés, en 2005, par un interdit préfectoral de circulation en ville durant une tranche horaire de la journée, sous peine de graves sanctions encourues en cas d'infraction, les chauffeurs de poids lourds bravent toutes les mesures coercitives et ne respectent aucune règle régissant leurs activités en circulant aux heures qui leur conviennent. Ils sont nombreux, ces véhicules dits lourds, à rendre la circulation au centre-ville d'Oran assez problématique. Ils sont souvent à l'origine d'embouteillages voire de dramatiques accidents routiers.Tout dernièrement, le wali d'Oran a renouvelé l'arrêté d'interdiction de circulation aux poids lourds pendant la même tranche horaire. Or, la décision n'a pas été exécutée à la lettre par la direction de wilaya compétente, en l'occurrence celle de la réglementation. Cette dernière n'aurait pas transmis aux services compétents une copie de l'arrêté, et ce, pour son application stricto sensu. Les services de sécurité publique tels que la gendarmerie, la police urbaine, la direction du Transports et l'APC en seraient les destinataires. Voulant s'enquérir de l'application de cet arrêté, le wali a été outré d'apprendre que le document n'a pas été transmis aux services concernés. Et, c'est en termes assez sévères que le wali apostropha le responsable de la DRAG. «Si moi, dira le wali, je décide d'un arrêté c'est pour qu'il soit appliqué. Si vous ne l'avez pas transmis aux services concernés, c'est donc que tout ce que je décide n'est pas suivi d'effet».