Espoir «L?interdiction de la circulation des poids lourds, durant la journée à Alger, permettra certainement d?atténuer le problème des embouteillages.» «Nous souffrons, depuis quelque temps, des désagréments occasionnés par les embouteillages. La circulation à Alger est devenue un vrai calvaire. Je mets plus de deux heures pour me rendre à mon travail au centre-ville, alors qu?il y a deux ans je le faisais en moins de vingt minutes», explique un automobiliste. Il précise que «ce sont les poids lourds et les transporteurs publics qui sont généralement à l?origine de cette situation». La plupart des usagers de la route rencontrés estiment que «l?interdiction de la circulation des poids lourds, durant la journée à Alger, en particulier dans certaines communes à forte densité, permettra certainement d?atténuer le problème des embouteillages comme c?est le cas dans d?autres pays du monde». Une automobiliste soutient, de son côté, que «les conducteurs de poids lourds se comportent comme de vrais chauffards. Ils se croient seuls sur la route. Ils n?ont aucun respect pour les autres automobilistes et encore moins pour le Code de la route». Cette dame rappelle que «le nombre d?accidents liés aux poids lourds est la meilleure preuve de la nécessité de l?application de celle nouvelle mesure». Et d?ajouter : «La sécurité routière doit justement être l?affaire de tous.» Un autre automobiliste, prudent, relève que «même si le nouveau plan de la circulation, dans sa globalité, est de nature à permettre de décongestionner la circulation à Alger, il doit être accompagné d?autres démarches». Pour cela, notre interlocuteur cite le cas des ruelles dans plusieurs agglomérations de la capitale. «La plupart des ruelles sont un traquenard avec un nombre incalculable de nids-de-poule. Les automobilistes évitent de les emprunter par peur d?endommager leur véhicule alors qu?elles peuvent aider à soulager la circulation.» Ce citoyen cite, dans ce sens, l?exemple du chemin Sidi Benour qui relie Bouzaréah à Bab El-Oued et à Bologhine. «Ce chemin a pourtant rendu de nombreux services au lendemain des inondations de Bab El-Oued lorsque la route qui relie Bab El-Oued à Chevalley était fermée à la circulation».