Plusieurs parents se sont plaints de la pénurie qui touche le vaccin DTCoq-HIB, dont l'administration aux nouveau-nés est impérative vu que ce vaccin agit contre la diphtérie, la coqueluche ainsi que l'hépatite B et, surtout, écarte tout risque de poliomyélite pour les bébés de 3 à 18 mois. Ainsi, ce vaccin si nécessaire aux nouveau-nés est en rupture de stock au niveau des centres sanitaires de santé de proximité établis à Oran, et ce, depuis plus de 2 mois, sans que cela inquiète les parties responsables de ce secteur. Un constat qui a suscité beaucoup de colère chez les parents et les a installés dans un état de panique, surtout qu'ils savent parfaitement que la non administration de ce vaccin peut exposer la santé de leurs bébés à de graves maladies telles que la diphtérie, la coqueluche et la poliomyélite, ainsi que l'hépatite B. Un constat qui menace des centaines de nouveau-nés au niveau de la wilaya d'Oran. Les parents restent ainsi complètement désarmés face à cette pénurie qui touche les différents centres sanitaires, sachant que, même au niveau des pharmacies, la vente de ce vaccin n'est pas autorisée, ce qui accentue encore plus leur détresse. Les mères, complètement désespérées, se déplacent quotidiennement au niveau des centres sanitaires disposant encore d'une fine quantité de ce vaccin formant des chaînes interminables dans l'espoir de faire vacciner leurs nourrissons. En ce sens, une maman, croisée au dispensaire Bendaoud, indiquera qu'un éventuel retard dans la vaccination de son bébé risque de lui causer de graves séquelles, ajoutant que la chose qui l'exaspère encore plus est le mutisme des responsables du secteur face à cette pénurie. De leur côté, des sources responsables indiqueront avoir adressé plusieurs demandes aux parties concernées pour leur réclamer le vaccin, et ce n'est qu'avant-hier qu'un quota a été envoyé pour être distribué entre les 8 centres sanitaires dont ceux d'El Ghoualem, Maraval et Ibn Sina. Mais, le quota délivré reste très insuffisant par rapport au nombre de bébés à vacciner, et c'est pour cette raison que cette pénurie réapparaîtra très vite. Par ailleurs, des sources médicales ont précisé que la prise de ce vaccin ne doit pas être retardée de plus d'un mois car, au-delà, les nouveau-nés s'exposent à un risque réel. Les mêmes sources ajouteront avoir vacciné, pendant plus d'un mois, les bébés dont les parents habitent des régions isolées. C'est, selon eux, cette donnée qui a accentué la pénurie.