Le FFS a organis?, ce vendredi, ? la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-ouzou, une rencontre entrant dans le cadre des conf?rences d??valuation politique. Pr?sid?e par M. Lemdani, le secr?taire national aux finances, cette r?union a d? cependant ?tre report?e pour cause d?absence de militants. En effet, sur les 5.000 militants FFS que compte la seule commune de Tizi-Ouzou, seule une soixantaine ?tait pr?sente. Avant de se prononcer sur ce report et avant que la base ne demande une autre rencontre, M. Lemdani a donn? lecture du message du premier secr?taire national du FFS. Dans ce message qui a ?t? ?galement distribu? ? l?assistance, on peut retenir que ?ce genre de rencontres est un regard r?trospectif qui devra servir dans tous les actes, les ?crits et les comportements, ce qu?il faut garder et ce qu?il faut bannir, en plus de ce qu?il faudra am?liorer.? Le premier secr?taire du FFS devait ajouter dans son message qu??il y a toujours une part de v?rit? chez l?autre et une part d?erreur chez moi.? Il rappellera ?galement que ?ces conf?rences politiques d??valuation sont pr?vues ? l??chelle zonale et au niveau national, l?objectif ?tant de permettre un ressourcement militant, une r?elle ouverture du parti, un ?change d?opinions entre militants et un ?change entre le parti et la soci?t?.? M. Lemdani devait par la suite expliquer la port?e de ces conf?rences qui se cl?tureront fin juin avec l?organisation d?une conf?rence nationale. Et d?ajouter que, d?sormais, ?le FFS pense ? organiser les grandes villes en tant que zones car elles sont sp?cifiques avec leurs particularit?s et aussi eu ?gard ? leur position.? M. Lemdani pr?cisera plus loin que ?nous sommes venus ?couter et non discourir.? Puis, au moment o? il allait faire lecture du m?morandum transmis au Commissariat des Nations unies pour les Droits de l?Homme, la salle explose. Un ancien militant de 1963 s??crie: ?Vous ?tes venus nous ?couter, alors tr?ve de discours et prenez note!? Un remue-m?nage s?empare de l?assistance; tout le monde veut prendre la parole. Le bureau perd pied et propose de d?battre s?il faut continuer ou plut?t reporter la rencontre. Finalement, la seconde option est choisie et la r?union est report?e dans quinze jours. Il faut dire que la direction du FFS ne s?en sort pas toujours dans ces rencontres qui, souvent, se transforment en tribunaux pour juger son parcours.