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La corruption en Algérie, un phénomène endémique
Publié dans AlgerieNetwork le 20 - 01 - 2020

“Un dictateur n'est qu'une fiction. Son pouvoir se dissémine en réalité entre de nombreux sous-dictateurs anonymes et irresponsables dont la tyrannie et la corruption deviennent bientôt insupportables”
La corruption chez nous, est consacrée en système de gouvernance, elle est, un de ses outils privilégiés, elle est l'enfant” illégitime” de la bureaucratie.
C'est un phénomène qui a pris une telle ampleur, que ni les prêches des imams, ni la “scandalisation” de nous tous, ne peut venir à bout, ni encore moins, les effets d'annonces d'une presse “supposée” outrée, alors qu'elle-même est corrompue, par cupidité.
Avec cette façon de faire, il n'y a aucune volonté de mettre fin à ce fléau qui ronge l'état et la société de l'intérieur, bien au contraire, le système à réussi à nous diviser en deux “castes”, celle des incapables et celle des truands ; les premiers devant être « soutenus » parce que considérés comme impotents, et les autres combattus parce que considérés comme fraudeurs « innés » et héréditaires…Une catégorisation simpliste et dévalorisante qui a donné naissance à des lois et règlements qui portent, les germes de la corruption, se résumant en “passe-droit” et “moyens de se tirer d'affaire” …
Les lois, règlements et procédures, existent, mais elles ne sont pas assujetties à un véritable contrôle populaire, puisque ce dernier est confié aux assemblées dont les membres eux-mêmes ont usé de corruption pour se faire élire…
Nous sommes donc dirigés par un type d'hommes, soumis à la caste dirigeante, elle même, ne tenant pas sa légitimité du peuple, mais désignée, pour obéir à des lobbys internes et externes, (pouvoir occulte), qui propagent leurs virus, sans commune mesure, à l'ensemble de la population, par l'arrogance et l'impudence.
C'est alors, que tout ce qui n'est pas soumis à la raison devient incontrôlable par “l'état”, quant à la population en mal d'éducation citoyenne, tout ce qui n'est pas soumis à son contrôle régulier, réel et efficace, accouche de l'anarchie qui donne naissance à la rapine…
La dilapidation des biens de tous, devient alors chose aisée, Nous assistons ces derniers temps, à d'interminables procès, initiés sur fond de colère légitime du “peuple”, dans un état de “non droit”, et dont les conséquences peuvent accoucher de plusieurs “PREMIÈRES”!!
De scandaleuses et nombreuses affaires, qui défraient les chroniques, rythment notre quotidien …Cependant, au vu et en l'absence de contrôle en amont et en aval de tous ces détournements en tous genre, nous sommes en droit de nous poser la question du “qui juge qui.. ?
Les “petits” voleurs, ont de tout temps été identifiés et traînés devant les tribunaux, pourquoi, fallait-il attendre, l'avènement du 22 février 2019, la multiplication d' autant d'intouchables, des “voleurs par décret”, depuis 1962, jusqu'à l'ère Bouteflikiste, où, la corruption fut érigée en mode de gouvernance, pour tirer la sonnette d'alarme?!…
Ces intouchables, ont brassés impunément des milliards en dinars et en devises trébuchantes, saignant à blanc, l'économie du pays.
L'écimage doit se faire de haut en bas, si la volonté politique de faire du nettoyage existe, les plus grandes sanctions, doivent aller aux plus grands brigands, la chasse doit être impitoyable, qu'ils soient résidents ici, ou à l'extérieur, quitte à lancer à leurs trousses, des chasseurs de prime! Les grandes nations ont usées de ce procédé, pourquoi pas nous….
Il suffirait dans un premier temps d'appliquer le “mine ayna laka hâdhâ”. Les fortunes soudaines et inexplicables sont exposées au vu de tous. Un simple douanier qui roule en 4/4 de luxe ou un maire qui se construit un palais, un an après son intronisation sont des exemples parmi tant d'autres.
Les signes extérieurs de richesse à tous les niveaux, doivent faire l'objet d'enquêtes sans pitié, nous sommes condamnés à “faucher” large, en attendant un miracle qui viendra, ou ne viendra jamais.


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