Le directeur de la police judiciaire à la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), le commissaire divisionnaire Affani Abdelaziz, a souligné lundi à Alger que l'année 2010 a été marquée par une baisse "sensible" des crimes contre les personnes et les biens à travers le territoire national. Dans une conférence de presse animée à l'Ecole supérieure de police de Chateauneuf et lors de laquelle il a présenté le bilan relatif aux activités opérationnelles de la DGSN pour l'année 2010, le commissaire divisionnaire Affani a précisé que les atteintes aux biens ont diminué de 5 % alors que les atteintes aux personnes ont baissé de 1 %. Concernant les affaires d'atteintes aux personnes, il a indiqué que 365 affaires d'homicides ont été enregistrées en 2010, dont 327 ont été résolues, soit 89,59 pc, contre 376 affaires en 2009. Le plus grand nombre de crimes contre les personnes a été enregistré à Alger avec 10.641 affaires (68,09 %) suivie de la wilaya d'Oran avec 3.825 affaires, puis Tébessa avec 2.956 affaires, a relevé le responsable. S'agissant des atteintes aux biens (actes de soustraction, vandalisme, destruction, détérioration et incendie, visant un bien appartenant à autrui), le directeur de la police judiciaire a indiqué que 51.186 affaires ont été enregistrées durant 2010, dont 16.443 ont été résolues, soit 32,12 %. Alger vient en tête de liste des wilayas ayant enregistré le plus grand nombre d'atteintes aux biens avec 6.898 affaires, suivie d'Oran avec 4.074 affaires puis Tébessa avec 2.493 affaires. Parmi ces crimes, le vol de véhicules a reculé de 5 % en 2010, avec 2099 véhicules volés, dont 475 ont été retrouvé. Abdallah Khanafou insiste sur l'actualisation des données et la mise à niveau des études de réalisation des ports de pêche CHLEF - Le ministre de la Pêche et des Ressources Halieutiques, Abdallah Khanafou, a estimé, lundi à Chlef, "nécessaire l'actualisation des données et la mise à niveau des études relatives aux projets de réalisation des infrastructures portuaires". Le ministre a fait ce constat après avoir remarqué que le port d'El-Marsa, situé à 100 km au nord-ouest du chef lieu de wilaya, vit des problèmes d'ensablement identiques à ceux dont souffrent les ports de Sidi Lakhdar (Mostaganem), El Djamila (Alger) et celui de Boumerdès au sein desquels "le niveau de sable a atteint des proportions inquiétantes". "Cette situation exige une adaptation des études et un choix approprié des sites d'implantation de tels projets," a-t-il expliqué, avant d'exhorter le Laboratoire d'études maritimes, seul établissement spécialisé en la matière au niveau national, "d'adapter les études de réalisation des infrastructures portuaires et de se conformer aux normes internationales en vigueur dans ce domaine." "La persistance du phénomène d'ensablement," a averti le ministre, "expose les usagers de ces ports à des risques sérieux et nécessite également des travaux de dragage fréquents et à des coûts élevés." Le cas du port de pêche de Béni Houa est un exemple illustratif. Une une opération de dragage est prévue à son niveau afin de porter la profondeur du bassin maritime à plus de 5 m et permettre, par conséquent, aux bateaux de pêche d'effectuer des manœuvres sans risques. Sur un autre chapitre, le ministre a estimé que la gestion des ports de pêche devra être prise en charge par des coopératives maritimes composées essentiellement de gens de la profession. Toujours à El Marsa, où il a visité également l'Ecole de formation de marins pêcheurs et de techniciens supérieurs de pêche maritime et aquacole, M. Khanafou, après avoir pris connaissance du programme de formation, a insisté sur la nécessité d'accompagner les stagiaires après la fin du cycle de formation afin de les intégrer dans la vie active. Interpellé par des jeunes pour l'acquisition de bateaux de pêche dans le cadre du dispositif de soutien à l'emploi des jeunes, le ministre a expliqué que cette opération "est actuellement suspendue pour les sardiniers et les chalutiers en raison de la rareté de la ressource halieutique et de la baisse de la production estimée à plus de 30 %". Le ministre a ajouté, dans ce contexte, que ceux qui en ont bénéficié " éprouvent des difficultés financières réelles et n'arrivent pas à rembourser leur crédit" pour les raisons suscitées. Néanmoins, a-t-il indiqué, les jeunes pourront bénéficier de barques de moins de 10 mètres de long dans le cadre de l'ANSEJ. Lors de cette visite, M. Khanafou a visité les ports de pêche de Ténès, Sidi Abderrahmane et Béni Houa où il s'est enquis de la situation de ces infrastructures portuaires. L'UE prête à sécuriser une opération humanitaire en Libye si l'ONU le demande (MAE) BRUXELLES - L'Union européenne (UE) a affiché lundi sa disposition à sécuriser une opération humanitaire en Libye avec des moyens militaires si l'ONU le demande, indique à Bruxelles un communiqué publié à l'occasion d'une réunion des ministres européens des Affaires étrangères. "L'UE est prête à fournir un soutien sous forme d'une mission de politique commune de sécurité et de défense, afin de soutenir l'aide humanitaire en réponse à une demande" de l'ONU et dans le cadre d'une opération "coordonnée par les Nations unies", souligne ce texte adopté par les ministres. "De telles actions respecteront pleinement les consignes de l'ONU sur l'utilisation des moyens de défense militaires et civils", ajoute-t-il. L'UE "souligne aussi sa détermination à contribuer à la mise en œuvre" de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU, et salue le sommet qui a réuni la Ligue arabe, l'Union africaine et l'UE à Paris samedi dernier comme "une contribution décisive" à cette mise en œuvre. L'UE va soutenir les actions prévues par la résolution de l'ONU "nécessaires pour protéger les civils et les zones peuplées de civils sous menace d'attaque", a précisé le texte. Divisés quant à l'intervention militaire de la coalition internationale en Libye, les 27 pays de l'UE admettent que "tout en contribuant de manière différenciée", ils sont "déterminés à agir collectivement et résolument, avec tous les partenaires internationaux particulièrement la Ligue arabe et d'autres acteurs régionaux afin de donner plein effet à ces décisions". Samedi, une coalition internationale (France, Etats-Unis et Royaume-Uni) a commencé à lancer des raids aériens tirant plus de 100 missiles de croisière Tomahawk sur des objectifs en Libye, faisant au moins 64 morts, selon des sources officielles libyennes. Ces opérations militaires interviennent en application de la résolution 1973 adoptée jeudi par le Conseil de sécurité onusien, qui exige la fin de la "répression" contre la révolte anti-régime qui a débuté mi-février en Libye. Le rôle des cités islamiques dans la construction du Maghreb en débat à Tlemcen TLEMCEN - La construction du Maghreb au Moyen-âge et la contribution des cités islamiques naissantes dans l'instauration de bases urbaines, politiques et religieuses, a constitué le thème du premier axe de réflexion du colloque international sur "l'Islam au Maghreb et le rôle de Tlemcen dans sa propagation", ouvert lundi dans la capitale des Zianides. Le Dr. Maarouf Belhadj de l'université de Tlemcen a souligné, à ce sujet, que les conquérants musulmans sentaient la "nécessité de construire" ces cités au deuxième siècle de l'hégire (VIII siècle) en tant que "bases stratégiques", comme c'est le cas de la ville de Kairouan (en l'an 50 de l'hégire). Selon lui, cette nouvelle ville, qui a facilité le développement dans la région, est devenue, par la suite, un grand "centre de rayonnement" pour la civilisation islamique dont l'impact civilisationnel et culturel s'est étendu vers la rive nord de la Méditerranée, comme l'Andalousie et la Sicile. A la fin du deuxième siècle de l'hégire, d'autres cités ont été construites pour rivaliser avec la grandeur de Kairouan et d'autres villes du Machreq, à l'instar de Fès, Tlemcen, Tihert, Marrakech et Béjaïa, comme il l'a expliqué, ajoutant que ces grandes cités maghrébines sont devenues la destination préférée des oulémas et se sont transformées en centre de rayonnement scientifique et culturel, qui s'est propagé jusqu'aux pays africains voisins. Slatine Abdelmalek de l'université de Guelma a mis en exergue, pour sa part, dans sa communication, l'importance de la région du Maghreb et sa contribution civilisationnelle durant la période préislamique aux plans politique, économique, social et culturel, en affirmant que Carthage, par exemple, n'a pas été construite uniquement par les phéniciens, mais que les Maghrébins y ont contribué également à différents aspects, y compris dans le domaine militaire. Concernant le rôle des cités précitées dans la construction du Maghreb El Awsat, Labidi Leith Chaker Mahmoud de l'université de Baghdad (Irak), a mis en relief le rôle de Tlemcen à travers sa position géographique, sa relation avec les villes du Maghreb El Awsat et les principales routes et voies qui l'a relie avec les autres cités. Le même conférencier a souligné, en se référant au livre d'El Bekri "Al Maghrib fi dikri bilad Ifrikia wa el Gharb", que Tlemcen a contribué, à l'époque des Zianides, à hisser la civilisation islamique au Maghreb à un haut niveau, grâce au rôle joué par ses ouléma et illustres hommes qui ont participé à différentes caravanes de propagation des enseignements de la religion et de rayonnement scientifique. La deuxième journée des travaux de cette rencontre internationale de trois jours, organisée par l'université de Tlemcen en collaboration avec le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH) dans le cadre de la manifestation internationale "Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011", comporte deux axes, le premier relatif à l'architecture islamique et le deuxième consacré à la culture islamique au Maghreb. Dans ce sens, des spécialistes animeront des conférences abordant, entre autres, "L'esthétique de l'art islamique, ses symboles et ses aspects créatifs dans les constructions mérinide et zianide de Tlemcen", "La course à l'urbanisme moderniste et l'avenir de la ville islamique" et "Le rôle du facteur économique dans la structuration du tissu urbain". 666 morts et 18173 blessés dans 15894 accidents de la route dans les agglomérations en 2010 ALGER- Six cent soixante six personnes ont trouvé la mort et 18173 autres ont été blessées dans 15894 accidents de la route survenus dans les zones urbaines, a indiqué lundi le directeur de l'ordre public de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), le commissaire divisionnaire Amrane Achour. Dans une conférence de presse tenue à l'Ecole supérieure de police de Chateauneuf sur les activités opérationnelles, le commissaire divisionnaire a affirmé que le nombre de morts en 2010 a diminué par rapport à celui de 2009 où l'on dénombrait 778 morts, soit une baisse de 14,40% et une baisse de 14,27 pour les blessés. Le directeur de l'ordre public a précisé que l'élément humain vient en tête des causes principales de ces accidents avec un taux de 93,65%, suivi du véhicule (3,6%) et enfin les facteurs naturels (2,75%). Concernant les activités de prévention de la direction de l'ordre public au niveau des sûretés de wilayas, le responsable a souligné 1973 cours théoriques en 2010 en matière de prévention des accidents de la route et 1644 cours pratiques outre 26198 activités de sensibilisation au profit des usagers de la route. Toujours au titre de la prévention routière, il a tenu à dire que 156 points de sécurité ont été dressés, 417 patrouilles à pied et 900 patrouilles motorisées ont été mobilisées ainsi que 6483 opérations radars en 2010. Pour les activités de lutte contre les infractions routières, l'année 2010, dira-t-il, a enregistré une baisse dans le nombre des délits et infractions liés à la route. 78025 délits sont recensés contre 85860 en 2009. En 2010 encore, 28638 infractions de coordination ont été enregistrées contre 32440 en 2009, a-t-il ajouté avant de préciser que 29483 cas de mise en fourrière contre 33778 en 2009. Le nombre de retrait de permis est de 189337 en 2010 contre 172379 en 2009, a-t-il conclu. Toutes les affaires économiques de l'année 2010 résolues (directeur de la police judiciaire) ALGER - Le directeur de la police judiciaire à la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), le commissaire divisionnaire Affani Abdelaziz, a indiqué, lundi à Alger, que toutes les affaires économiques ont été élucidées par les équipes économiques et financières à travers toutes les wilayas du pays. Lors d'une conférence de presse animée à l'Ecole supérieure de police de Chateauneuf, consacrée à la présentation du bilan des activités opérationnelles de la DGSN, le commissaire divisionnaire Affani a précisé que les équipes économiques et financières ont enquêté sur 1.472 affaires. Il a ajouté que ces équipes spécialisées ont également enquêté sur 2.190 affaires financières, résolues à 94,20 %, soulignant que ces résultats "positifs" ont été réalisés grâce à des efforts soutenus. Ces équipes ont été renforcées, a-t-il noté, par des unités spécialisées dans les crimes d'atteinte au patrimoine culturel et la cybercriminalité ainsi que par d'autres spécialisées dans la lutte contre la contrefaçon. Parmi les crimes économiques, le responsable a cité le détournement et la dilapidation de deniers publics avec 239 affaires traitées ainsi que 430 affaires liées à la contrebande, ayant impliqué 687 personnes dont 87 étrangers. Le plus grand nombre d'affaires économiques a été enregistré à Alger avec 244 affaires, suivie de Tébessa avec 134 affaires puis Tlemcen avec 104 affaires. Concernant les crimes économiques, le directeur de la police judiciaire a cité les affaires de corruption au nombre de 75 affaires en 2010. Ces dernières ont été résolues grâce, a-t-il dit, à la formation d'équipes spécialisées et à la modernisation des méthodes d'investigation. Pour ce qui est de la cybercriminalité, il a fait état de l'existence de 23 cellules spécialisées qui ont élucidé 6 affaires en 2010. Il a indiqué que deux affaires importantes liées à la cybercriminalité ont été élucidées à Annaba et Tébessa. Ces affaires impliquaient des Algériens des Russes et des Canadiens, a-t-il précisé. Yasser Yakis: les relations entre l'Algérie et la Turquie ont atteint un "haut niveau" ALGER - Le président de la Commission de l'Union européenne (UE) à la Grande Assemblée nationale turque, Yasser Yakis, s'est félicité, lundi à Alger, de la qualité des relations bilatérales entre l'Algérie et la Turquie. Ces dernières années, les relations algéro-turques se sont hissées à "un haut niveau" notamment aux plans politique et économique, a affirmé M. Yakis à l'APS, en marge d'une conférence qu'il a donnée sur le thème "le positionnement de la Turquie sur la scène géostratégique mondiale". Le responsable turc a dit s'attendre à voir les investissements turcs en Algérie se multiplier au cours des prochaines années. M. Yakis, qui a été ministre des Affaires étrangères, a relevé, par ailleurs, "l'amélioration de la situation sécuritaire en Algérie depuis la fin des années 90" et salué "les efforts déployés pour la construction de la démocratie dans le pays". CAN-2012 (Algérie-Maroc): 1ère séance d'entraînement des Verts à Annaba ANNABA - La sélection algérienne de football a effectué lundi soir à Annaba sa première séance d'entraînement dans un stade "Chabou" archi comble, en prévision du match face au Maroc le 27 mars au stade du 19 mai 1956, pour le compte de la 3e journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations de football CAN-2012. Les douze joueurs présents ainsi que le staff technique des verts ont fait leur entrée sur le terrain du vélodrome de Chabou, sous les applaudissements de milliers de supporteurs venus encourager les coéquipiers de Hassan Yebda. Dans l'attente de l'arrivée à Annaba de l'ensemble de l'effectif, seuls douze joueurs ont pris part au galop d'entraînement: Chaouchi, Mehdi Mustapha, Boudebouz, Ghezzal, Meftah, Djabou, Lemouchia, Metref, Yebda, Hadj Aissa, Bouzid et Medjani. Le trio Bougherra, Lacen et Ziani, arrivés lundi soir, ont été ménagés par le sélectionneur Abdelhak Benchikha, et sont restés se reposer à l'hôtel Sabri ou réside la sélection algérienne. L'entraînement dirigé par le staff technique sous la direction du coach national, s'est déroulé dans une bonne ambiance. Après une séance de footing de 20 minutes, les joueurs se sont donnés à un léger exercice avec ballon. Pour la journée de mardi, les attaquants effectueront, la matinée, un entraînement à huis-clos au stade annexe du 19 mai 1956, alors que le soir à 19h00, c'est tout le groupe qui prendra part à une séance d'entraînement au stade "Chabou". Gares ferroviaires: installation de 27 postes de police ALGER - Le directeur de l'ordre public à la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) le commissaire divisionnaire Amrane Achour a indiqué, lundi à Alger, que 27 postes de police ont été installés au niveau des gares ferroviaires. L'installation de ces postes de police au niveau des gares ferroviaires, vise à assurer la sécurité des voyageurs, a précisé le commissaire divisionnaire Amrane lors d'une conférence de presse à l'école supérieure de la police de Chateauneuf. Par ailleurs, et concernant la lutte contre le commerce informel, le même responsable a évoqué une hausse du nombre de délits avec 11187 personnes arrêtées en 2010 contre 10807 en 2009. Evoquant la violence dans les stades, le commissaire divisionnaire Amrane a indiqué que 356 personnes ont été blessées et 78 véhicules détériorés en 2009-2010 contre 828 blessés et 232 véhicules détériorés en 2008-2009. Pour ce qui est de la sécurité des estivants et la surveillance des plages pendant la période estivale, le directeur de l'ordre public a déclaré que l'année 2010 a connu une augmentation du nombre de postes de police pour la surveillance des plages qui passent à 58 contre 54 en 2009. Concernant les activités de la police de l'urbanisme et de la protection de l'environnement, le commissaire divisionnaire Amrane a révélé qu'il a été enregistré 25979 infractions relatives à l'environnement en 2010 et 22915 relatives à l'urbanisme. La résolution 1973 de l'ONU "ne permet pas" ce qui se passe en Libye (responsable turc) ALGER - L'ancien ministre turc des Affaires étrangères Yasser Yakis a critiqué, lundi à Alger, l'intervention militaire occidentale contre la Libye estimant qu'une telle opération "va à l'encontre de la résolution onusienne 1973" des Nations unies. Lors d'une conférence sur "le positionnement de la Turquie sur la scène géostratégique mondiale: constantes et évolutions", qu'il a animée M. Yakis, actuel président de la commission de l'union européenne (UE) au sein du Parlement turc, a indiqué que son pays s'opposait à "la destruction des infrastructures" en Libye. "La résolution 1973 des Nations Unies ne permet pas ce qui se passe en Libye", a-t-il dit. M. Yakis a indiqué que la Turquie, qui a "une vocation européenne", "essaie d'assumer les responsabilités qui lui incombent en tant qu'acteur régional". Lors de cette rencontre organisée par l'Institut National d'Etudes de Stratégie Globale (INSG), le responsable turc a ajouté que son pays "ne cherche pas à se présenter comme un modèle pour les mouvements populaires nés récemment dans certains pays arabes comme l'Egypte et la Tunisie en raison des différences culturelles, sociales et même historiques entre la société turque et celles de ces pays". Cependant, il a souligné que "les partis islamistes dans les pays arabes, comme celui des Frères musulmans en Egypte, pourraient tirer des leçons de l'expérience turque en 1946 qui a conduit à un passage au système de démocratie multipartite". Au plan international, M. Yakis a évoqué le positionnement de la Turquie sur la scène régionale et internationale, a rappelé que son pays est "la 17e force économique dans le monde et la 6eme en Europe". La Turquie, membre de plusieurs organisations mondiales notamment l'Otan, l'organisation de la conférence islamique (OCI), poursuit de difficiles négociations pour une adhésion à l'UE, a-t-il ajouté. "Les négociations avec l'UE avancent très lentement en raison du blocage depuis 2005 sur l'ouverture de plusieurs chapitres nécessaires à cette adhésion", a-t-il expliqué. Un miraculé dans une collision entre un train et un camion à El-kseur (Bejaïa) BEJAIA - Le conducteur d'un camion de transport de marchandises s'en est sorti miraculeusement indemne, lundi en fin d'après midi, après avoir été percuté de plein fouet par un train, à hauteur d'un passage à niveau non gardé, situé sur la RN.12, à mi chemin entre les localités d'El-Kseur et Oued Ghir, apprend-on auprès des services de la Gendarmerie nationale. La victime, projetée sur plusieurs mètres et après avoir télescopé une file de voitures en circulation, "n'a eu à déplorer qu'un choc psychologique et quelques blessures légères qui lui ont valu juste un simple transit par l'hôpital Khellil Amrane de Bejaia, alors que son engin a été fendu en deux", a-t-on précisé de même source. Le "miraculé", à bord d'un camion, qui se dirigeait d'El-Kseur vers Béjaïa, a fait une tentative de dépassement à hauteur du passage à niveau, localisé sur une courbure de virage, sur une ligne à sens unique, a-t-on expliqué. Dans sa course spectaculaire, il a endommagé trois véhicules, a-t-on ajouté. La brigade de Gendarmerie d'Oued Ghir à Ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet accident. Fonds monétaire arabe: appel au renforcement des relations avec l'Algérie ALGER- Le Directeur général du Fonds monétaire arabe (FMA), Jassem al-Mannaï, a qualifié, lundi à Alger, de "solides" les relations qui lient le fonds et l'Algérie, appelant à leur élargissement et leur renforcement à l'avenir. Au terme de l'audience que lui a accordée le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, le DG du FMA a précisé que l'Algérie "figure parmi les pays qui ont contribué à la création et au renforcement du FMA", indiquant que cette institution "est soucieuse du renforcement des relations avec l'Algérie". M. al-Mannaï, qui a effectué auparavant plusieurs visites en Algérie, a indiqué que le fonds "a accompagné le processus de réformes économiques en Algérie, notamment durant les années 90" précisant qu'il "a accordé six prêts dans le cadre du programme de reformes économiques d'un montant de plus d'un milliard de dollars". L'Algérie "continue de prendre des initiatives et des décisions pour améliorer les conditions de vie du citoyen et offrir des opportunités d'emploi et des logements", a indiqué M. al-Mannaï. Le programme du fonds pour le financement du commerce arabe "a contribué à l'appui du commerce extérieur algérien", a-t-il précisé, indiquant que "plusieurs banques algériennes ont contribué au programme". Par ailleurs, il a indiqué que le rôle du fonds ne se limite pas à l'octroi de crédits mais comprend également la formation, ajoutant que l'institut relevant du fonds a assuré une formation à plus de 318 algériens. Le FMA, une institution financière arabe dont le siège se trouve à Abou Dhabi (Emirats arabes unis), a été créé en 1976 et a entamé son activité en 1977. Il compte 22 pays arabes membres. Droits de l'homme à El-Qods: l'ONU tire la sonnette d'alarme NEW YORK - Le Rapporteur spécial de l'ONU sur les Territoires palestiniens occupés, Richard Falk, a exhorté lundi le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à concentrer son attention sur l'intensification de la détérioration des droits de l'homme dans les territoires occupés d'El Qods-Est. ''La poursuite de l'expansion des colonies à El Qods-Est et les expulsions forcées de Palestiniens sont en train de créer une intolérable situation qui ne peut être décrite, par son impact cumulé, que comme une forme de nettoyage ethnique'', a alerté Richard Falk lors de la présentation de son dernier rapport sur la situation des droits de l'homme dans les Territoires palestiniens occupés. ''Israël a pris ces dernières années des mesures afin d'altérer la composition démographique de la partie occupée d'El Qods, et ce, d'une manière irréversible'', a souligné l'expert. ''Les colons israéliens continuent de prendre les maisons des Palestiniens et de les expulser de leurs résidences d'El Qods qu'ils occupent depuis des décennies et des générations alors que les autorités israéliennes soutiennent ces action illégales'', a-t-il précisé. Le Rapporteur spécial estime que le soutien du gouvernement israélien aux actions des colons ''illustre la discrimination systématique et institutionnelle d'Israël contre les Palestiniens qui résident à El Qods''. Richard Falk releva l'échec des Israéliens à mettre en œuvre les recommandations du Rapport Goldstone sur le conflit à Ghaza en janvier 2009 ou de prendre en compte le rapport d'établissement des faits menés par le Conseil des droits de l'homme sur la flottille de Ghaza en mai 2010. Cet expert indépendant, qui va effectuer une nouvelle mission en avril 2011, a rappelé que depuis décembre 2008, lorsque le droit d'entrer en Israël lui a été refusé et qu'il été détenu par les autorités israéliennes, il a dû se baser sur d'autres sources pour rester informé de la situation en Cisjordanie. Dans son rapport, il recommanda au Conseil des droits de l'homme d'intensifier ses efforts afin de persuader Israël de coopérer avec le Rapporteur spécial notamment pour lui accorder un accès aux Territoires occupés. Pour Richard Falk, il faudrait que la Cour internationale de justice évalue les accusations d'occupation prolongée en Cisjordanie et à El-Qods et s'exprime notamment sur le caractère ''colonialiste'' et de ''nettoyage ethnique'' de ces actions. Dans son rapport, l'expert plaide en faveur d'une intensification des efforts de la part d'Israël pour mettre un terme au blocus de Ghaza. Il prôna également le lancement d'une enquête qui pourrait être menée conjointement avec le Comité international de la Croix Rouge (CICR) ou le gouvernement suisse, sur les conséquences légales, morales politiques de cette occupation prolongée. Il plaida aussi pour la mise en œuvre des recommandations du rapport de la Mission d'établissement des faits de l'ONU sur le conflit de Ghaza ainsi que l'application des conclusions de la Mission internationale indépendante d'établissement des faits sur l'incident de la flottille. La présidence de l'UA salue les conclusions du Comite ad-hoc sur la Libye DAKAR - Le président de I'Union africaine (UA), Theodore Obiang Ngema, président de la République de Guinée équatoriale, a estimé lundi que les conclusions de la réunion du Comite ad hoc de haut niveau de I'UA sur la Libye constituent ''une base viable'' pour rechercher une solution rapide à la crise actuelle dans ce pays. ''Ces conclusions constituent une base viable pour la recherche d'une solution rapide et pacifique à la crise actuelle en Libye, prenant dument en compte les aspirations légitimes du peuple libyen à la démocratie et aux reformes politiques'', a indiqué l'UA dans un communiqué reçu à Dakar. Récemment le Comité ad-hoc réuni à Nouakchott a notamment demandé ''la cessation de toutes les hostilités" et ôla mise en œuvre des réformes politiques nécessaires pour l'élimination des causes de la crise actuelle''. Après avoir noté avec satisfaction I' annonce de cessez-le-feu faite par les autorités libyennes en réponse à I'appel du Comite ad hoc de haut niveau, l'UA a appelé ses partenaires et la communauté internationale dans son ensemble à apporter ''un appui sans réserve à cette démarche africaine''. En outre, l'organisation panafricaine a exhorté tous les acteurs concernés à travailler ensemble pour "faciliter la concrétisation de I' arrêt des hostilités, de manière a assurer la protection effective des populations civiles et à créer des conditions favorables pour un dialogue entre les parties libyennes sur les reformes nécessaires''. Le panel de l'UA sur la Libye comprend les présidents, mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, sud-africain, Jacob Zuma, ougandais, Yoweri Museveni, congolais, Denis Sassou Nguesso et malien, Amadou Toumani Touré. Libye: réunion jeudi du conseil de sécurité NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira jeudi pour faire le point sur la Libye et prendre connaissance d'un rapport du chef de l'ONU sur l'évolution de la situation, selon un diplomate à l'ONU. "Des consultations vont avoir lieu jeudi. Cela commencera par un compte-rendu du secrétaire général" de l'ONU Ban Ki-moon, a dit un diplomate à l'ONU. Le Conseil de sécurité a reçu au cours du week-end une lettre du ministre des Affaires étrangères libyen Moussa Koussa demandant une réunion d'urgence du Conseil. Cette demande a été étudiée lundi par les membres du Conseil lors d'une réunion à huis clos, selon un diplomate à l'ONU. "La Libye demande une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU après l'agression franco-américano-britannique contre la Libye, un Etat indépendant et membre des Nations unies", avait déclaré le ministère des Affaires étrangères libyen dans un communiqué publié dans la nuit de samedi à dimanche. Le Conseil de sécurité a adopté jeudi une résolution prévoyant de prendre "toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils en Libye. Séisme et tsunami au Japon: 8 928 morts et 12 664 portés disparus TOKYO - 8 928 personnes sont mortes lors du violent séisme suivi du tsunami qui ont ravagé le Japon et 12 664 sont portées disparues, selon les chiffres officiels annoncés mardi à 09h00 heure locale (00h00 GMT) par l'agence de la police nationale du Japon. Le séisme de magnitude de 9 a frappé les zones de la côte Pacifique du nord-est et de l'est du Japon le 11 mars, provoquant un énorme tsunami. Cette double catastrophe a également causé des dégâts importants. Libye: la grogne monte dans la classe politique contre le président Obama WASHINGTON - La tournure prise par la campagne militaire contre la Libye suscite de plus en plus de critiques contre le président américain Barack Obama dont l'approche de la crise libyenne a même été qualifiée d'''amateurisme'' par des milieux politiques américains. Ce sont surtout les contours mal définis de l'action de la coalition militaire, l'ambiguïté de ses objectifs et les risques pour les Etats-Unis de s'engluer dans une autre longue guerre qui attisent les critiques. ''Le président Obama est le commandant en chef de l'armée, mais le gouvernement a la responsabilité d'expliquer au peuple américain, au Congrès et aux troupes américaines la mission en Libye, le rôle des Etats-Unis dans la réalisation de cette mission et la démarche pour sa mise en œuvre'', a clamé le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner. Tandis que le chef de la Maison Blanche ne cesse de répéter que la position américaine est de voir le colonel El-Gueddafi quitter le pouvoir, certains soulèvent le risque de la difficulté de déloger ce dernier par la seule force aérienne. Pour le sénateur John McCain, si ces mesures avaient été prises plus tôt, une zone d'exclusion aérienne aurait probablement été suffisante. Pour lui, ''d'autres efforts'' seront donc nécessaires pour protéger la population libyenne. Le président de la commission des Services armés auprès de la même institution parlementaire, Howard P. McKeon, s'est quant à lui interrogé si les objectifs visaient à protéger les civils ou à chasser El Gueddafi du pouvoir, pourtant une option non prévue par le mandat des Nations unies. A ce propos, Stephen J. Hadley, un ancien conseiller de sécurité nationale de l'ancien président George W. Bush et un des architectes de l'invasion de l'Irak en 2003, considère qu'il y a un ''anachronisme entre ce que le président veut faire et ce que le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé de faire''. Pour l'ex Président de la Chambre des représentants sous Bill Clinton, Newt Gingrich, candidat républicain pour l'élection présidentielle de 2012, l'action militaire telle que menée contre la Libye est d'un "amateurisme opportuniste sans aucune planification". Un groupe américain anti-guerre a annoncé, d'ores et déjà, l'organisation au cours de cette semaine de manifestations dans 11 Etats, ainsi qu'à Los Angeles et Chicago. Même le camp démocrate d'Obama n'a pas hésité à décocher ses flèches, arguant que le président avait outrepassé ses prérogatives en agissant sans avoir obtenu l'approbation du Congrès qui est le seul habilité à déclarer la guerre, en vertu de la Constitution américaine. Dans un sondage réalisé par la chaine de télévision CNN, 70 % des personnes interrogées se sont montrées favorables à l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne et 54 % ont approuvé les frappes par missiles, mais 70 % se sont dits opposés à des opérations terrestres. Mais pour George Friedman, de l'agence américaine de veille stratégique ''Stratfor'', l'objectif inavoué de la coalition est un changement de régime en chassant Maammar El-Gueddafi et son remplacement par un nouveau régime construit autour de la rébellion. Il affirme, par ailleurs, qu'avant même que la décision finale d'une attaque contre la Libye n'ait été prise, des forces des opérations spéciales, dont celles des services britanniques, s'étaient introduites en Libye pour deux missions essentielles. Tout d'abord, prendre contact avec les forces rebelles afin de les préparer aux événements à venir, créer des canaux de communications et de logistique, et mettre en place un cadre politique post-guerre. La seconde mission, poursuit-il, consistait à identifier des cibles d'attaque et de procéder à une reconnaissance de ces objectifs, combinée avec une reconnaissance aérienne. Manquant de clarté, la stratégie suivie par la coalition pourrait être, selon lui, soit se limiter à l'imposition d'une zone d'exclusion aérienne suivie d'attaques contre les centres de commandement et de contrôle, soit ces deux actions combinées à une intervention terrestre, ou il s'agirait d'effectuer toutes ces opérations suivies d'une invasion et l'occupation de la Libye. Mais avec la grosse confusion qui a surgi entre les pays coalisés sur la future gestion du commandement des opérations, il suspecte même que les partenaires de la coalition ne se soient pas encore mis d'accord sur la stratégie à suivre.