ALGER - Le ministre de la Justice, garde des sceaux, Tayeb Belaiz, a souligné, jeudi à Alger, la nécessité d'associer la société civile à la lutte contre la corruption. "La société civile doit participer à la lutte contre la corruption sous toutes ses formes", a affirmé Belaiz en marge d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales. Dans ce contexte, il a indiqué que la lutte contre la corruption "n'est pas seulement du ressort de l'Etat mais incombe également à la société civile qui se doit de prendre en charge ce fléau dangereux qui menace la société algérienne". Une conférence internationale "informelle" consacrée à la lutte contre la corruption planchera, jeudi à Alger, sur les aspects de ce fléau avec la participation de représentants de la société civile et d'experts étrangers, a-t-il indiqué. Belaiz a souligné l'existence d'une forte volonté politique de lutter contre ce phénomène à travers "la mise en place de mécanismes de lutte" et la promulgation d'une loi de lutte contre la corruption précisant que l'Algérie "fait partie des pays pionniers en matière de promulgation de cette loi". Ces mécanismes consistent également en la formation à l'étranger de magistrats spécialisés dans la lutte contre la corruption et la mise en place de structures judiciaires spécialisées en vue de prémunir la société algérienne contre ce dangereux fléau.