ORAN - Le service de radiothérapie du Centre anticancéreux Pierre et Marie Curie (CPMC) d'Alger "n'a pas été fermé", a confirmé mardi à Oran, le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès. Le ministre, qui s'exprimait lors d'un point de presse organisé à l'EHU d'Oran après une rencontre avec les professeurs, les médecins et les cadres de la santé de la wilaya, a démenti les informations selon lesquelles "le service de radiothérapie du CPMC a été fermé pour panne d'équipements et ruptures de stock pénalisant des milliers de cancéreux". A ce propos, M. Ould abbès a indiqué que ce qui "s'est réellement passé est que les scan-simulateurs, appareils chargés de centrer la tumeur pour la préparer à la radiothérapie, étaient vétustes et devaient être remplacés". "Nous avons acquis deux nouveaux scan-simulateurs qui seront mis en exploitation à la fin du mois", a-t-il ajouté, en précisant que "tous les malades traités par radiothérapie inscrits sur la listes des soins du service du CPMC poursuivent leur traitement le plus normalement". Par ailleurs, il a rappelé que son ministère a décidé d'acquérir 57 nouveaux accélérateurs "pour permettre une meilleure prise en charge de tous les cas de cancer nécessitant un traitement par radiothérapie". Afin d'éviter aux cancéreux les longs et coûteux déplacements pour l'obtention d'un rendez-vous, le ministre a annoncé la création de 72 cellules d'orientation à travers les wilayas et daïras du pays, avec comme rôle principal de prendre attache avec les structures spécialisées pour d'éventuels rendez-vous pour les malades. Il a indiqué par la même occasion que "c'est l'Etat qui se chargera du transfert du malade vers ces structures de soins". Dans la même optique, M. Ould Abbes a réaffirmé qu'il n'y a pas de pénurie de médicaments sur le marché national, en relevant toutefois le manque de deux médicaments destinés au traitement du cancer et du sida. D'autre part, le ministre a assuré que le corps médical sera dorénavant associé dans la mise en place des plans nationaux et de réforme hospitalière.