TIZI-OUZOU - Le premier secrétaire du Front des Forces Socialistes (FFS), Ali Laskri, a affirmé jeudi à Tizi-Ouzou que "le changement pacifique, tel que voulu par les citoyens, exige la coopération des groupes dirigeants". S'exprimant sur ce "changement pacifique" devant le conseil fédéral de wilaya de son parti, consacré à la convention nationale du parti sur les échéances électorales, M. Laskri a estimé que "pour l'instant, ils (les dirigeants) ne coopèrent pas (...) et défendent le maintien du statu quo...". Exprimant le souhait du FFS de voir "le changement devenir une réalité", M. Laskri a indiqué qu'"à la veille du cinquantenaire de l'indépendance, il faut espérer qu'une prise de conscience (...) puisse éviter l'échec final et, dans le même mouvement, renouer avec les idéaux, l'enjeu et les objectifs de la Révolution algérienne". Cette "demande de l'implication des dirigeants dans le changement pacifique" a été formulée par M. Laskri dans son évocation des prochaines élections législatives, qui doivent être "libres et ouverts" menant vers "la transition démocratique". Par ailleurs, ce responsable a fait savoir que le FFS tiendra sa convention nationale sur les échéances électorales, le 11 février prochain à Alger. "Cette convention sera le moment de rendre public les décisions que le parti aura à prendre", a-t-il précisé.