SIDI BEL-ABBES - Les journées du film jordanien se sont ouvertes mardi à la cinémathèque de Sidi Bel-Abbes, par la projection de deux films "Bahia et Mohamed" et "Ville transit". Le court métrage "Bahia et Mohamed", du réalisateur Zeid Abou Hamdane, produit en 2011 relate l'histoire d'un vieux couple vivant une véritable galère. En dépit des fréquentes scènes de ménage, il s'avère que l'un ne peut se passer de l'autre. Le long métrage sur fond dramatique "Ville transit", du réalisateur Mohamed El Hakshi (2010), aborde l'histoire de la jeune Leila dont le rôle est campé par l'artiste Saba Moubarak. Elle retourna à sa ville natale après 14 ans passées à l'étranger, pour se heurter à une réalité amère faite de tensions de toutes parts... Le public de Sidi Bel Abbes aura à suivre demain mercredi, lors de la deuxième journée de cette manifestation cinématographique organisée par l'Agence algérienne de rayonnement culturel (AARC) en collaboration avec l'instance royale jordanienne des films, les films "Le boxeur est mort" de Nadji Abou Nouaou et "Shraksa" de Mohieddine Kandour. Les projections, programmées dans le cadre de ces journées cinématographiques, qui se poursuivront jusqu'à jeudi prochain, permettront de suivre de près l'évolution du 7ème art en Jordanie enregistrée durant la dernière décennie. A rappeler que des journées du film algérien ont été organisées l'été 2011 en Jordanie avec la projection de trois films : "Derrière le miroir" de Nadia Cherabi, "Hors la loi" de Rachid Bouchareb et "Mascarades" de Ilies Salem.