Un centre de procréation médicalement assistée (PMA) a été inauguré mardi au niveau de service de Gynécologie obstétrique du Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) Nafissa Hamoud d'Hussein dey. "L'objectif est de répondre au mieux aux besoins des couples inféconds et d'assurer à ceux démunis l'accès aux techniques (de pointe) d'assistance médicale à la procréation qui enregistrent actuellement une maîtrise parfaite liée à un savoir-faire avéré dans le domaine", a indiqué le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès en inaugurant ce centre. Le ministre a précisé que l'infertilité constitue à travers le monde "un problème de santé publique". Au niveau national, au-delà du problème médical et de la réponse thérapeutique que nous devons y apporter, elle constitue trop souvent "une source de conflit au sein de la famille avec de fortes répercussions au plan psycho-social, car elle conduit dans les cas extrêmes à la dissolution de la famille", a ajouté le ministre. L'ouverture de ce centre dans le secteur public "va permettre à bien des couples aux revenus modestes de bénéficier d'une prise en charge totale est gratuite", ont estimé les responsables du service. L'incidence de la fertilité est estimée dans le monde entre 8 et 10% des couples, en Algérie, elle est de 7% des couples (Enquête Nationale sur la Santé de la Famille +EASF 2002+ et enquête +Papchild 1992+ et +MICS 3 2006+". Ainsi quelques 300.000 couples sont concernés par ce problème sociétal dans notre pays. La Procréation médicale assistée (PMA), également appelée assistance médicale à la procréation (AMP) et procréation assistée médicalement (PAM) est un ensemble de pratiques cliniques et biologiques ou la médecine intervient plus ou moins directement dans la procréation afin de permettre à des couples infertiles d'avoir un enfant. Cette pratique ne se réduit pas à la fécondation in vitro (FIV, ou FIVETTE pour "fécondation in vitro et transfert d'embryon"), qui n'en est qu'une des méthodes.