Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki s'est entretenu dimanche à Baghdad avec le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi de l'ordre du jour du prochain sommet arabe prévu fin mars dans la capitale irakienne. Les deux parties ont discuté des derniers développements sur la scène arabe et de l'ordre du jour du sommet arabe prévu jeudi à Baghdad. Al Maliki a affirmé, à cette occasion, la déterminsation de l'Irak à faire du sommet un succès. Pour sa part, le chef de la Ligue arabe a jugé "excellent" l'état des préparations du sommet, ont indiqué les services du chef du gouvernement irakien dans un communiqué. "C'est un sommet pour l'Irak", avait-il déclaré peu après son arrivée dimanche matin à Baghdad. "Le monde entier regarde le sommet et attend les résolutions qu'il va prendre", avait-il ajouté, selon des images diffusées par la télévision irakienne. M. al Arabi, accompagné de son adjoint, M. Ahmed Benhelli, ont rencontré M. al Maliki dans le palais où doit se dérouler le sommet, selon le communiqué. Le Premier ministre irakien a souligné "la nécessité d'une coordination arabe continue et dans la durée car elle bénéficie à tous les pays arabes". "Le monde d'aujourd'hui est un monde de blocs et d'organisations internationales, et par conséquent un pays seul ne peut pas faire face aux défis", a-t-il ajouté. Le sommet abordera entre autres les thèmes liés au "terrorisme", a-t-il encore indiqué, notant que "l'Irak offre le meilleur exemple des résultats destructeurs de ce terrorisme". M. al Arabi de son côté souligné que "le Monde Arabe avait besoin de l'Irak car c'est un pays fort et il est temps que l'Irak soit vu de manière juste en tant que pays qui regorge de travail, d'investissement et d'activités économiques et politiques". Le prochain sommet, le premier à se dérouler en Irak depuis 1990, aura lieu jeudi prochain et sera précédé d'une réunion des ministres arabes de l'Economie le 27 et d'une rencontre des ministres des Affaires étrangères le 28 mars. Le secrétaire général de la Ligue arabe avait auparavant indiqué dans une declaration rapportée par le quotidien pan-arabe "Al-Hayat" que le sommet de Baghdad débattrait "de la situation de la Syrie", suspendue des travaux de la Ligue arabe en raison de la répression du mouvement de contestation populaire dans le pays. Il a toutefois précisé que le sommet ne réclamerait pas le départ du président syrien Bachar al Assad.