Une mission de l'organisation non gouvernementale National Democratic Institute (NDI) séjournera au début du mois d'avril à Alger, afin d'organiser l'envoi de ses observateurs pour la surveillance du scrutin législatif de mai 2012. «Le NDI va dépêcher une mission préélectorale en Algérie au début du mois d'avril. Elle sera suivie du déploiement d'observateurs à long terme», affirme Kathy Gest, directrice des affaires publiques au NDI, contactée hier par El Watan. L'ONG, basée à Washington et qui dispose d'antennes actives dans toutes les régions du monde, n'a toutefois toujours pas arrêté le nombre d'observateurs et les détails de leur mission. Pour ce qui est de la fondation Carter, ONG fondée par l'ancien président américain Jimmy Carter, sa présence n'est pas encore décidée, contrairement à ce qui est affirmé par les autorités. «A l'heure actuelle, nous ne sommes toujours pas sûrs de l'envoi d'observateurs pour la surveillance des élections en Algérie», déclare Deborah Hakes, responsable des médias au Carter Center. La présence d'observateurs de l'Union européenne a, quant à elle, été entérinée mardi, avec la signature d'un protocole d'accord par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et Stefan Füle, commissaire européen à l'Elargissement et à la Politique de voisinage. Le mémorandum consigne les modalités précises concernant l'observation des élections législatives du 10 mai. «Il se fonde sur le respect de la souveraineté et les lois en vigueur en Algérie tout en garantissant la libre circulation et le libre accès des observateurs aux électeurs ainsi qu'aux différentes parties prenantes dans l'opération électorale. Il rappelle également le respect du code de conduite pour les observateurs dans le cadre de la mise en œuvre de leur mandat», explique Amar Belani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. En tout, ce sont ainsi quelque 500 observateurs internationaux, de l'ONU, UA, Ligue arabe et autres, qui seront présents. «A ce jour, nous avons un plancher de 500 observateurs. Au fur et à mesure que les ONG américaines, Carter Foundation et National Democratic Institute, vont déterminer le nombre de leurs observateurs, nous pourrions arriver à 600», avait déclaré, mardi dernier, Halim Benatallah, secrétaire d'Etat chargé de la Communauté algérienne à l'étranger.