Le président du Mouvement des nationalistes libres (MNL), Abdelaziz Ghermoul a souligné, lors des meetings qu'il a animés durant la première semaine de la campagne électorale, la nécessité d'"opérer un changement profond et pacifique mené par les Algériens eux-mêmes et non imposé de l'extérieur". M. Ghermoul qui a animé des meetings dans plusieurs wilayas à l'instar de Laghouat et Ain Temouchent a indiqué que les prochaines législatives "constitueront un tournant historique décisif dans l'histoire de l'Algérie contemporaine". Concernant la stratégie de la campagne de son parti, M. Ghermoul "axera sur le travail de proximité". "Le discours de la campagne électorale du MNL, durant ces trois semaines, s'écartera des surenchères et des promesses mensongères. Notre campagne sera un travail de proximité et de sensibilisation fondé sur le dialogue entre les citoyens et les candidats", a-t-il déclaré. L'approche du MNL, en ce sens, s'articule autour de trois axes principaux englobant les libertés individuelles et collectives, la répartition "équitable" de la richesse entre les régions du pays et l'égalité des chances pour tous, et, comme corollaire, le progrès, a-t-il expliqué. "Nous avons pris l'engagement de lancer une nouvelle génération, intellectuelle et consciente des responsabilités à assumer en se mettant au service de l'Algérie, convaincus de la nécessité d'émergence de cette nouvelle élite et de promotion de la pratique politique, entachée par des certains comportements négatifs", a-t-il ajouté. Le président du MNL a, en outre, insisté sur les exigences de l'étape actuelle pour la prise en charge des véritables préoccupations des citoyens et l'assurance du progrès et de la prospérité pour le peuple. Il a également appelé à mettre fin à "la légitimité révolutionnaire" dans l'exercice du pouvoir, en lui substituant "la légitimité politique" qui implique "la création d'un Etat républicain fondé sur l'alternance au pouvoir". "Nous sommes pour la création d'une banque d'investissement pour les jeunes porteurs de projets. On a créé le système ANSEJ, mais le plus grand problème des jeunes reste le financement, la plupart des projets ne voient pas le jour à cause de la bureaucratie des banques", a-t-il encore expliqué. Le MNL abordera également dans sa campagne électorale le fléau de la corruption. La lutte contre ce phénomène nécessite, selon lui, notamment la réforme du système fiscal et bancaire.