L'Alliance de l'Algérie verte (AAV) œuvrera, en cas de victoire majoritaire aux prochaines législatives, à combattre les maux que les citoyens ont subis depuis l'indépendance et qui ont retardé le développement du pays, ont promis ses trois dirigeants mardi à Tissemsilt. Le président du Mouvement de la société et la paix (MSP), Bouguerra Soltani, a souligné, lors d'une rencontre de proximité avec les citoyens dans le cadre de la campagne électorale, que l'AAV présentait un "programme réformateur visant à lutter contre les phénomènes négatifs qui ont accablé les Algériens en 50 ans, notamment le chômage, la crise de logement, la hogra et la corruption". Pour sa part, le secrétaire général du Mouvement national d'El Islah, Hamlaoui Akkouchi, a affirmé que les candidats de l'Alliance étaient "différents de ceux qui ont gouverné le pays durant les 50 dernières années". Le Secrétaire général du mouvement Ennahda, Fatah Rebai a indiqué que le programme électoral de l'AAV insistait sur l'égalité de tous devant la loi et la généralisation du développement à l'ensemble des wilayas du pays. Selon les dirigeants de cette alliance de trois partis d'obédience islamiste, les prochaines élections "sont tout aussi importantes que le référendum où le peuple a décidé de son auto-détermination en 1962" et qu'il s'agit donc d'un "rendez-vous important que les citoyens ne doivent pas manquer". Les responsables des trois formations politiques n'ont pas manqué, sur ce, d'appeler les citoyens à se rendre massivement aux urnes le 10 mai. L'Alliance propose un programme dont les grandes lignes portent sur le développement durable, et la révision du découpage administratif actuel, par la réduction de moitié du nombre de daïras, et une augmentation du nombre de wilaya à 72 contre 48 actuellement. Pour les présidents des trois mouvements, le nouveau découpage administratif proposé par l'AAV permet "une réhabilitation du développement des wilayas au nom du principe de la répartition équitable des richesses entre les tous citoyens". Bouguerra Soltani a résumé la politique économique de l'Alliance par sa conviction que l'avenir économique du pays n'est pas dans le pétrole, mais dans un plus grand intérêt à accorder à l'agriculture.