Le secrétaire général du Parti de l'Union des forces démocratiques et sociales ( UFDS) Nouredine Bahbouh, a estimé mardi à Djelfa, que l'Algérie a besoin d'un "changement radical et d'une nouvelle conception de la notion de gestion". "Cet impératif de changement nécessite, pour sa réalisation, un ''sursaut'' de tous les enfants de l'Algérie, pour protéger le pays contre ses ennemis", a affirmé M Bahbouh, lors d'un meeting électoral pour les législatives du 10 mai qu'il a animé dans la capitale des Ouled Nail. Evoquant la situation du pays, le premier responsable de l'UFDS a relevé certaines carences dominantes, telles "la hogra", les "passe-droits", la "corruption" et autres fléaux gangrenant le tissu social. Il a assuré que le programme de son parti est axé sur la lutte contre ces fléaux en vue de leur éradication, ainsi que sur le développement économique. Fustigeant certains discours électoraux, il les qualifiés de "démagogiques" et de "fausses promesses" , tout en soulignant que les candidats de son parti à la députation ont été choisis sur la base de critères de "probité", de "crédibilité" et de "compétence". Dans ce contexte, il a soutenu que les futurs députés de son parti "œuvreront à l'application du programme traduisant les aspirations du peuple", en ajoutant que "l'histoire ne pardonnera pas à celui qui n'aura pas accompli son devoir, ou qui s'est rendu coupable de trahison contre son pays". Appelant un au vote "massif", il a qualifié le prochain rendez-vous électoral d'"opportunité offerte au peuple" pour choisir ses représentants au futur Parlement parmi des candidats compétents et qui s'engageront à respecter leurs promesses".