Le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Ahmed Benhelli, a indiqué que la Ligue arabe a demandé officiellement aux pays arabes de participer, avec des observateurs militaires sans armes, à la mission d'observation de l'ONU en Syrie. Dans une déclaration dimanche à l'APS, M. Benhelli a annoncé que deux pays arabes ont exprimé leur volonté d'y participer à savoir l'Irak et la Mauritanie. Dans la perspective de règlement de la crise syrienne, le secrétariat général de la Ligue arabe devrait appeler, a ajouté M. Benhelli, à la tenue d'une réunion élargie à l'ensemble de l'opposition syrienne en vue de lancer un dialogue entre cette dernière et les autorités syriennes. Il a dans ce sens évoqué les résultats de la réunion extraordinaire du conseil des ministres arabes des Affaires étrangères tenue le 26 avril et consacrée à l'examen des derniers développements en Syrie, rappelant que l'Algérie s'était prononcée en faveur d'une position diplomatique arabe unifiée. Les travaux de cette réunion ont été sanctionnés par une résolution portant sur le rejet de toute ingérence étrangère en Syrie, a souligné le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe. Cette résolution a suscité toutefois des réserves de certains pays dont l'Algérie, pour qui elle (la résolution) implique l'échec du plan Kofi Annan et de la mission des observateurs qui n'a pas encore débuté au moment où le conseil des ministres arabes appelle dans le même texte à dépêcher rapidement la mission d'observation des Nations unies. Le deuxième motif de réserve concerne l'"ambiguïté de la résolution en question qui ouvre la voie à l'application du chapitre sept de la charte des Nations unies".