L'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) a annoncé dimanche un mouvement de grève d'une semaine pour revendiquer le gel du statut particulier des travailleurs de l'éducation au moment où la tutelle a entamé des négociations avec cette organisation syndicale. Dans une déclaration à l'APS, le président de l'UNPEF, Sadek Dziri a affirmé que son syndicat a répondu à l'appel du ministère de l'éducation concernant le parachèvement des séances de négociations consacrées au débat du statut particulier révisant le décret 315-08, indiquant que son organisation syndicale "demeure attachée à la revendication de la famille de l'éducation concernant le traitement des "dysfonctionnements" que renferme ce décret". Les revendications de l'UNPEF portent essentiellement sur "l'insertion inconditionnelle" de certaines catégories d'enseignants à des postes supérieurs. L'UNPEF est la seule organisation a avoir rejeté le statut particulier élaboré avec la participation des 7 autres syndicats, en coordination avec les responsables du ministère de l'Education nationale. Le taux de suivi du mouvement de grève est "timide", selon l'APS qui a constaté un déroulement "normal" des cours dans les établissements éducatifs Mohamed Rouizi 1 et 2 (Les Annassers), l'école Malika Kherchi et le CEM Abdelhamid Azzouz ( Kouba). Le mouvement de grève a été diversement suivi par les enseignants du CEM L'Emir Khaled de Kouba et autres CEM d'Alger, a constaté l'APS. La séance de travail qui s'est poursuivie dimanche entre le ministère de l'Education et l'UNPEF, en vue de parvenir à des solutions efficaces n'a pas abouti "à des résultats concrets", selon un communiqué du syndicat. Les travailleurs du secteur de l'éducation nationale affiliés à l'UNPEF avaient observé mardi et mercredi derniers une grève de deux jours pour les mêmes motifs. Certaines wilayas seulement avaient adhéré à ce mouvement de grève, selon le ministère.