Le secteur de l'Education nationale sera paralysé à compter de demain. Et pour cause, plusieurs syndicats, activant dans le secteur, entament une grève nationale à compter de demain. Le secteur de l'Education nationale sera paralysé à compter de demain. Et pour cause, plusieurs syndicats, activant dans le secteur, entament une grève nationale à compter de demain. Les travailleurs du secteur de l'Education nationale entameront une grève de deux jours, soit les 25 et 26 avril, à l'appel de leur syndicat (SNTE). Le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), fort du soutien du Cnapest et de l'Unpef, entamera une grève de trois jours : les 25, 26 et 27 de ce mois. Annoncée la semaine dernière, cette grève sera suivie par des rassemblements de protestation devant les sièges des directions de l'éducation à travers toutes les wilayas du pays, mardi 26. La dégradation des conditions socioprofessionnelles des travailleurs de ce secteur, sensible, est à l'origine de ce débrayage. Le ministère de l'Education, estiment-ils, est resté sourd à leurs doléances. « Les travailleurs de l'Education veulent, à travers ce mouvement de grève, faire pression sur le ministère de l'Education nationale, pour qu'il satisfasse dans les plus brefs délais toutes les revendications des travailleurs du secteur en question », a précisé la SNTE dans son communiqué. Selon Belamouri Laghaydh, qui est responsable de la Fédération nationale des personnels du secteur de l'Education nationale (Fnpsen), plusieurs points restent insatisfaits. « Nous exigeons la révision du statut particulier des travailleurs de l'Education, la révision du régime indemnitaire, la révision de la loi portant sur le logement social, ainsi que le dossier des œuvres sociales », a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse tenue la semaine dernière à Bab Ezzouar. La direction générale de la Fonction publique est interpellée, précise-t-on auprès du SNTE, en vue de trouver des solutions aux revendications soulevées. Ces dernières, au nombre de 6, ont, principalement trait, non seulement à l'appréciation des diplômes sans distinction, la formation, mais aussi à la promotion et la revalorisation des adjoints de l'éducation Parmi les revendications de cette instance syndicale, rappelons-le, la révision du statut particulier des travailleurs de l'éducation contenu dans le décret exécutif numéro 08/315, afin de remédier aux anomalies contenues dans l'actuel statut. Le SNTE a également demandé l'application, à la tutelle, des articles 43 et 44 du statut particulier des travailleurs de l'Education, mais aussi l'actualisation de « la prime Sud » sur le nouveau salaire de base de l'année 2008. Les protestataires réclament, en outre, l'application du décret exécutif 95/300 qui concerne les enseignants de l'enseignement moyen et ceux du primaire. Pour sa part, précise-t-on, le conseil national du Snapest a décidé d'entrer dans une protestation, après avoir déposé un préavis de grève dimanche 17 avril conformément à la réglementation. Ce mouvement de protestation a été décidé lors du conseil national du Snapest tenu les 14 et 15 avril derniers au lycée Ben-Taftifa de Blida, en présence des délégués de 36 wilayas, a-t-on souligné dans un communiqué du syndicat. Les travailleurs du secteur de l'Education nationale entameront une grève de deux jours, soit les 25 et 26 avril, à l'appel de leur syndicat (SNTE). Le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), fort du soutien du Cnapest et de l'Unpef, entamera une grève de trois jours : les 25, 26 et 27 de ce mois. Annoncée la semaine dernière, cette grève sera suivie par des rassemblements de protestation devant les sièges des directions de l'éducation à travers toutes les wilayas du pays, mardi 26. La dégradation des conditions socioprofessionnelles des travailleurs de ce secteur, sensible, est à l'origine de ce débrayage. Le ministère de l'Education, estiment-ils, est resté sourd à leurs doléances. « Les travailleurs de l'Education veulent, à travers ce mouvement de grève, faire pression sur le ministère de l'Education nationale, pour qu'il satisfasse dans les plus brefs délais toutes les revendications des travailleurs du secteur en question », a précisé la SNTE dans son communiqué. Selon Belamouri Laghaydh, qui est responsable de la Fédération nationale des personnels du secteur de l'Education nationale (Fnpsen), plusieurs points restent insatisfaits. « Nous exigeons la révision du statut particulier des travailleurs de l'Education, la révision du régime indemnitaire, la révision de la loi portant sur le logement social, ainsi que le dossier des œuvres sociales », a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse tenue la semaine dernière à Bab Ezzouar. La direction générale de la Fonction publique est interpellée, précise-t-on auprès du SNTE, en vue de trouver des solutions aux revendications soulevées. Ces dernières, au nombre de 6, ont, principalement trait, non seulement à l'appréciation des diplômes sans distinction, la formation, mais aussi à la promotion et la revalorisation des adjoints de l'éducation Parmi les revendications de cette instance syndicale, rappelons-le, la révision du statut particulier des travailleurs de l'éducation contenu dans le décret exécutif numéro 08/315, afin de remédier aux anomalies contenues dans l'actuel statut. Le SNTE a également demandé l'application, à la tutelle, des articles 43 et 44 du statut particulier des travailleurs de l'Education, mais aussi l'actualisation de « la prime Sud » sur le nouveau salaire de base de l'année 2008. Les protestataires réclament, en outre, l'application du décret exécutif 95/300 qui concerne les enseignants de l'enseignement moyen et ceux du primaire. Pour sa part, précise-t-on, le conseil national du Snapest a décidé d'entrer dans une protestation, après avoir déposé un préavis de grève dimanche 17 avril conformément à la réglementation. Ce mouvement de protestation a été décidé lors du conseil national du Snapest tenu les 14 et 15 avril derniers au lycée Ben-Taftifa de Blida, en présence des délégués de 36 wilayas, a-t-on souligné dans un communiqué du syndicat.