Le secrétaire général de l'Union des forces démocratiques et sociales (UFDS), Nourredine Bahbouh, a estimé, mercredi à Annaba, qu'un "changement imposé de l'extérieur serait un danger pour le pays". Lors d'un rassemblement populaire qu'il a animé au palais des Arts et de la culture Mohamed-Boudiaf dans le cadre de la campagne électorale des législatives du 10 mai prochain, M. Bahbouh a soutenu, à ce propos, que l'Algérien a "besoin d'une stabilité pour pouvoir opérer un changement serein et tranquille, qui réponde aux aspirations et aux préoccupations des citoyens". L'UFDS "dispose justement d'un programme prenant en charge les attentes des Algériens et prévoyant des "solutions" aux crises du logement et du chômage ainsi qu'aux problèmes de la santé publique et de la distribution de manière équitable des ressources du pays", a encore ajouté son secrétaire général, préconisant, dans ce cadre, "une relance économique effective" et "la révision du partenariat avec l'extérieur". Le secrétaire général de l'UFDS a par ailleurs affirmé que l'Algérie "a aussi besoin d'un renouveau de la classe politique" et d'un "nouveau mode de gestion avec des hommes intègres, crédibles et compétents". L'actuel mode de gestion des affaires du pays est "totalement obsolète et dépassé", a encore considéré M. Bahbouh, faisant part des "dégâts de la bureaucratie" et de "la perte totale de crédibilité des hommes politiques". Evoquant "la vie dans les villes, villages et dechras du pays", M. Bahbouh s'est dit "exaspéré" par le "changement négatif constaté dans ces cités, à l'exemple de l'agglomération d'Annaba qui a ‘‘beaucoup perdu de son charme", selon lui. A l'issue de son discours d'une heure environ, prononcé devant une assistance moyenne, le secrétaire général de Fedjr El Djadid a appelé les électeurs à aller voter en masse, le 10 mai prochain, pour élire les listes de ses candidats qui sauront, a-t-il affirmé, "défendre, dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, les intérêts des Algériens". Une forte participation à ce scrutin législatif ouvrira la porte à un changement politique pour une "Algérie moderne et démocratique", a conclu M. Bahbouh.