Le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri a réitéré jeudi à Mostaganem, l'attachement de son parti à un "pacte national démocratique global". Ali Laskri a souligné, au cours un meeting électoral, en présence d'une assistance moyenne, la nécessité d'un changement par la voie pacifique afin que "la société algérienne soit libre et souveraine et à partir de laquelle découle l'ensemble des autorités", appelant à "briser le mur de la peur pour édifier des institutions fortes". Il a indiqué que le FFS plaidera pour "la consécration du principe de la séparation des pouvoirs", "la réforme réelle du système éducatif et universitaire", "la construction d'un système de santé efficace touchant toutes les couches de la société" et "une justice sociale", ainsi que "la lutte contre les fléaux sociaux et la corruption". Le premier secrétaire du FFS a ajouté que les députés de son parti, une fois élus, ouvriront des permanences à travers toutes les wilayas du pays "pour prendre en charge les problèmes des citoyens et les exposer à l'APN, en vue de les solutionner". Les futurs députés du FFS, a jouté le même orateur, seront "fidèles aux principes du 1er Novembre 1954, de la plateforme du congrès de la Soummam et du message des martyrs pour consacrer la démocratie". Ali Laskri a mis en garde contre la fraude aux prochaines législatives car "elle conduirait le pays à l'explosion", selon lui, expliquant que parmi les raisons de la participation du FFS à ces élections figurent "le sentiment que le pays est exposé à une menace interne et externe" et "le risque d'une répétition de la situation tragique vécue par l'Algérie dans les années 90".