La troisième et dernière session du Comité préparatoire de la Conférence de Rio+20 sur le développement a débuté ses travaux mercredi et se poursuivra jusqu'au 15 juin. Lors de ces négociations, les Etats membres doivent parvenir à un accord sur le projet de document final. ''J'estime qu'il existe un véritable dialogue, plus de confiance, et une véritable volonté de trouver un terrain d'entente commun'', a estimé Brice Lalonde, Secrétaire exécutif de la Conférence de Rio+20, dans une interview accordée à la Radio de l'ONU. Il a ajouté que le rythme des négociations devrait s'accélérer en vue d'une entente sur le document final à la fin de la troisième et dernière session du Comité préparatoire de la Conférence. M. Lalonde a espéré que les délégués pourront réaliser des progrès substantiels sur certains dossiers tels que l'économie verte et l'aide au développement. ''Traditionnellement dans ces négociations, les pays en développement demandent que des moyens soient mis à leur disposition pour qu'ils puissent aller dans la direction voulue par la communauté internationale, autrement dit l'économie verte, a-t-il ajouté. Selon lui, ''il faut surtout que 98% du texte final soient acceptés par les négociateurs comme étant la déclaration finale sur laquelle les 193 Etats membres doivent se mettre d'accord avant le 20 juin prochain''. ''Le texte final doit être le plus clair possible pour les chefs d'Etats, afin qu'ils puissent trancher sur des engagements qui permettront de sauver la planète'', a-t-il poursuivi. Que ce soit pendant ou en dehors des négociations officielles, de nombreux engagements et initiatives d'envergure devraient être annoncés pendant la Conférence Rio+20 qui aura lieu du 20 au 22 juin au Brésil, à commencer par l'adoption d'actions visant à réduire la faim de manière drastique, à améliorer l'état des océans et à appuyer l'Initiative du Secrétaire général pour l'énergie durable pour tous, selon l'ONU.