Le 3e congrès du Front national algérien (FNA) prévu jeudi matin à Alger ne s'est pas tenu en raison de la fermeture de la porte de la salle Atlas qui devait abriter les travaux par des opposants du président du parti, M. Moussa Touati. Les partisans de M. Touati, en dépit de leur nombre important, n'ont pas pu tenir leur congrès et sont restés rassemblés devant l'entrée de la salle jusqu'à 14 heures, horaire de la fermeture de la salle selon l'autorisation accordée au président du parti. "Il ne s'agit pas d'un retrait mais d'un respect d'un engagement auprès des responsables de la salle" de la libérer à 14 heures. Il a ajouté que les parlementaires dissidents ont "utilisé l'immunité parlementaire pour violer la loi". M. Touati a précisé que son parti tiendra son congrès prochainement sans pour autant fixer la date ajoutant qu'il "saura répondre à ses opposants". Il a par ailleurs souligné la necessité de la tenue du congrès pour "la reconstruction du FNA qui vit une conjoncture exceptionnelle". M. Touati a rappelé dans ce sens que l'ordre du jour du congrès portait sur "la révision de la restructuration du parti y compris le conseil national qui a perdu 89 membres sur 207 suite notamment aux démissions et exclusions. Il a ajouté qu'une "instruction du parti interdisant aux têtes de listes n'ayant pas réalisé de bon résultats aux dernières législatives de se porter candidats aux prochaines élections locales, était à l'origine du conflit". Une conférence nationale des cadres du Front national algérien (FNA) avait adopté à l'unanimité samedi dernier à Djelfa une décision visant "le retrait de confiance" à M. Touati, en l'obligeant à présenter le rapport moral et financier devant un congrès extraordinaire. Avaient pris part aux travaux de cette conférence des cadres et des militants du FNA, ainsi que 9 membres du bureau national sur un total de 11 membres, les députés du parti au parlement et des chefs des bureaux de wilayas sur un total de 41 wilayas.