Le film turc "Ne m'oublie pas, Istanbul" a remporté, samedi soir, le grand prix du 18ème Festival international du cinéma d'auteur de Rabat (22-30 juin). Le film se compose de six courts métrages réalisés par six réalisateurs qui se sont réunis pour rappeler que l'histoire d'Istanbul n'appartenait pas seulement aux turcs. Ce film à sketchs de 15 minutes chacun a été produit dans le cadre du projet Istanbul - capitale européenne de la Culture 2010. Pour sa part, le film "Après le déluge", du réalisateur égyptien Hazem Metouali, a remporté le prix qui récompense le meilleur film arabe en lice dans la compétition officielle, alors que le film brésilien "Les histoires n'existent que lorsque l'on s'en souvient", réalisé par Julia Murat, a décroché le prix du meilleur scénario. Le prix de la meilleure interprétation féminine a été attribué à la Portoricaine Lymari Nadal pour son rôle dans le film "America" de la réalisatrice Sonia Fritz, tandis que l'acteur chinois Cai-gen Xu a décroché le prix de la meilleure interprétation masculine pour son rôle dans le film "Isolés ensemble" du réalisateur Wang Quanan. Le Prix spécial du jury est revenu conjointement aux films iranien "Noces éphémères" du réalisateur Reza Serkanian et chinois "Isolés ensemble". Le jury a également attribué le prix de la photo au film marocain "Rêves ardents" du réalisateur Hakim Belabbes. L'édition de cette année a vu 17 pays concourir dans la compétition officielle. L'Algérie était représentée par le court-métrage "Yidir" du journaliste et directeur artistique Tahar Houchi . Ce film de 15 minutes (production algéro-suisse, 2012) qui a été projeté vendredi dernier, évoque le premier jour à l'école, quelque part dans le monde, d'un enfant confronté à une langue qui lui est étrangère. Le programme de ce Festival comprenait également un colloque sous le thème "La critique littéraire et la critique cinématographique : quels rapports ?", trois tables rondes ainsi qu'une campagne de sensibilisation aux effets néfastes du piratage sur la propriété intellectuelle.