Le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière a affirmé, mercredi à Alger, que la consécration de la politique d'espacement des naissances était un droit humain indéfectible. Dans une allocution prononcée à l'occasion de la Journée mondiale de la Population célébrée cette année sous le thème "Accès universel aux soins de la santé de la reproduction", le ministre a affirmé que "l'espacement des naissances a été consacré comme un droit humain indéfectible et nécessaire pour la survie de la mère et de l'enfant et l'équilibre familial au milieu des années 60 (création du 1er Centre d'espacement des naissances en 1967)". Dans ce contexte, M. Ould Abbès a salué les efforts consentis en la matière à même d'élever cette question au plus haut niveau de la décision politique pour en faire un droit inaliénable, celui des couples à décider librement du nombre et de l'espacement de leurs naissances. "Le contexte a connu une évolution considérable favorisé par une volonté politique au plus haut niveau faisant de la santé reproductive, une partie intégrante de la politique nationale de santé et de population et une dimension essentielle des questions globales de développement", a ajouté le ministre précisant que "Les programmes afférents dans des composantes diverses, santé maternelle et périnatale, IST/VIH/SIDA et cancers génitaux sont désormais bien ancrés dans le système national de santé de même que des progrès probants sont enregistrés". Concernant la planification familiale, le premier responsable du secteur a mis en avant l'adhésion volontaire des couples à ce programme. Le dépistage des lésions précancéreuses du col utérin se fait dans 150 unités fonctionnelles réparties à travers le territoire national, a précisé le ministre. La fertilité du couple identifiée comme une priorité dans le cadre de la politique nationale de la population en 2002 consacrant le droit universel à la procréation a bénéficié des progrès des techniques de la procréation médicalement assistée pratiquée dans une dizaine d'unités dans le pays, a poursuivi le ministre. Cependant, M. Ould Abbès a indiqué que beaucoup de défis restaient à relever s'engageant à intégrer toutes les recommandations sanctionnant la rencontre dans les politiques nationales de santé.