Le chef de la mission de supervision en Syrie (UNSMIS) a condamné lundi les violences contre les journalistes dans ce pays, après la disparition de reporters travaillant pour des médias officiels syriens. "Quel que soit le pays, l'ONU est attachée à la liberté de la presse et des médias. Dans ce pays, la presse a un rôle très important à jouer, c'est pour cela que nous condamnons toute violence contre les médias quel qu'en soient les auteurs", a affirmé le général Babacar Gaye, à la tête de la mission. Un journaliste de l'agence de presse officielle Sana, Ali Abbas, a été assassiné samedi à son domicile dans la province de Damas, avait rapporté l'agence. Vendredi, trois journalistes travaillant pour une chaîne publique ont été capturés par les rebelles alors qu'ils accompagnaient l'armée dans une opération près de Damas. Lundi 6 août, le siège de la radio-télévision syrienne à Damas avait fait l'objet d'une attaque à la bombe. L'explosion s'était produite dans les bureaux de la direction générale, faisant des blessés. Quelques jours auparavant, un présentateur de la télévision officielle Mohammad al-Saïd, enlevé à la mi-juillet à son domicile à Damas, avait été exécuté.