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Offensive du 20 août 1955 : un "tournant décisif" dans la Révolution
Publié dans Algérie Presse Service le 17 - 08 - 2012

L'offensive du nord-Constantinois, le 20 août 1955, dont le 57ème anniversaire coincide avec le cinquantenaire de l'indépendance, a constitué un "tournant décisif" dans la lutte du peuple algérien pour son indépendance. Elle est considéré comme une étape clé dans le combat libérateur, au regard de son ampleur et de son influence sur le cours de la Révolution armée.
Cette noble Révolution a ainsi définitivement acquis son caractère populaire à la suite de cette offensive qui a également contribué à porter sur la scène internationale le combat des Algériens pour le recouvrement de leur souveraineté.
L'offensive du nord-Constantinois a été décidée dans un contexte marqué par des tentatives de la France coloniale de nier, auprès de son opinion publique et mondiale, le caractère révolutionnaire de la lutte armée pour la libération du pays du joug du colonialisme.
De plus, depuis le déclenchement de la Révolution, l'armée coloniale assiégeait les Aurès et d'autres régions du pays, dans une tentative d'asphyxier les maquis et de "tuer la révolte là où elle est née".
C'est dans ce contexte marqué par une répression aveugle que l'offensive du 20 août 1955, a été préparée afin de donner un grand éclat à la révolution naissante et renverser la tendance au profit de la lutte pour l'indépendance et sa continuité.
La réponse du nord-Constantinois aux cris des Aurès
"L'idée d'organiser l'opération du 20 août 1955 a été une initiative personnelle du héros et martyr Zighout Youcef", témoigne Ali Kafi, successeur de Lakhdar Bentobbal à la tête de la wilaya II.
La principale motivation qui a justifié cette opération, repose sur la tentative de l'armée coloniale de "tuer la révolution dans le berceau", indique M. Kafi. Les préparatifs de l'offensive du nord-Constantinois avaient débuté en juin 1955 à l'initiative de Zighout.
Le plan de l'offensive fut adopté à l'issue d'un conclave que ce dernier avait proposé. La date du 20 août fut retenue pour passer à l'action, en plein jour.
Sur le volet politique, le plan ambitionnait prioritairement de contribuer à l'effort de la délégation extérieure du FLN dans son travail d'explication au monde entier de la nature et la de finalité du combat des Algériens.
Toujours sur le plan politique, les cadres du nord-Constantinois cherchaient aussi à faire basculer tous les courants du mouvement national et les personnalités politiques algériennes, dans les rangs du FLN.
L'offensive du nord-Constantinois fut suivie d'une terrible répression.
Un carnage fut commis au stade communal de Skikda où 1500 algériens avaient été rassemblés, abattus et enterrés dans une fosse commune. Cette offensive et la répression qui s'en est suivie, avaient produit de lourdes conséquences qui ont pesé de tous leurs poids sur la suite des événements.
Au niveau national, et sur le plan militaire, cette action a été à l'origine du renforcement des rangs de l'ALN. En zone II, le nombre des moudjahidine fut porté ainsi à 2000 après le 20 août.
Sur le plan politique, la Révolution a définitivement acquit son caractère populaire. La "question" algérienne est alors évoquée dans les forums internationaux au grand dam du gouvernement français qui avait tout fait pour contrecarrer cette internationalisation.
La Révolution se renforçait et les événements se sont accélérés après le 20 août : la situation en Algérie est inscrite à l'ordre du jour des travaux de l'assemblée générale de l'ONU le 30 septembre 1955 à la demande de 15 pays sur les 29 qui avaient participé à la conférence de Bandoeng.
L'offensive du nord-Constantinois a enfin poussé la France coloniale à quitter le Maroc (indépendant le 3 mars 1956) et la Tunisie (indépendance le 20 mars de la même année) dans le but de jeter toutes ses forces militaires et politiques dans une dernière tentative de garder 1⁄2l'Algérie française ».
Les nouveaux défis
Le 20 août 1955 n'a pas manqué de poser de nouveaux défis et non des moindres à la Révolution. En effet, l'engagement de la population dans la lutte qui a abouti notamment au renforcement des rangs de l'ALN, a nécessité de revoir l'organisation de celle-ci.
La généralisation de la guerre dans toutes les régions du pays devait être accompagnée d'un nouveau découpage territorial et par conséquent d'un nouvel encadrement aussi bien politique que militaire.
Au niveau international, où la Révolution algérienne fait l'objet d'un intérêt de plus en plus grandissant auprès des médias et des gouvernements, il était urgent d'organiser le travail d'information sur la Révolution pour contrecarrer la propagande française et de se doter d'organes de représentation, notamment diplomatique et politique, pour parler au nom des Algériens dans les relations d'Etat à Etat. Toutes ces questions s'étaient posées d'elles-mêmes à la Révolution. Elles trouvèrent leurs réponses dans le congrès de la Soummam du 20 août 1956.


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