Le ministre de l'Education nationale, Abdellatif Baba Ahmed, a affirmé, jeudi à Alger, sa "disposition" à régler le dossier de gestion des œuvres sociales et les autres revendications syndicales. Lors d'une rencontre avec les représentants des syndicats du secteur de l'Education nationale, M. Baba Ahmed a souligné la nécessité d'"accélérer" la mise en œuvre du programme de la commission nationale chargée de la gestion des œuvres sociales appelant les représentants des syndicats à "transcender les conflits" notamment ceux relatifs à l'élection des membres de cette commission. Parmi les revendications soulevées par les représentants des syndicats, le calcul de la prime du sud sur la base du nouveau salaire de base et l'accélération de la promulgation des textes d'application relatifs au statut des travailleurs de l'éducation nationale. A cette occasion, le ministre a donné des instructions aux directeurs du secteur pour le traitement de ces deux questions dans les plus brefs délais. Concernant le logement des travailleurs du secteur de l'Education, le ministre a indiqué qu'il mènera des contacts avec les walis pour examiner cette question" ajoutant que les travailleurs du secteur pourraient bénéficier du "logement participatif". Par ailleurs, le ministre s'est engagé à régler le dossier des corps communs et de le soumettre au gouvernement d'autant plus, a-t-il dit, que "ce dossier concerne plusieurs secteurs et ne peut être réglé au niveau de la tutelle". Il a ajouté dans le même contexte que plusieurs dossiers nécessitent l'avis des experts à l'instar du dossier relatif au programme et la révision du système et le barème du baccalauréat. Le ministre a souligné à cet effet la nécessité d'adopter un calendrier de rencontres avec les représentants des syndicats pour étudier tous ces dossiers "au cas par cas et de manière exhaustive". Les représentants des syndicats ont appelé à l'augmentation de la rémunération des heures supplémentaires appelant à sa valorisation à hauteur de "500 DA" au lieu de 120 DA actuellement. Ils ont appelé en outre à la révision du système d'octroi de prime scolaire (3000 DA) et de la gestion des cantines scolaires.