32 députés et fonctionnaires du parlement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) bénéficient à partir de ce lundi et jusqu'au 18 octobre en cours, d'une session de formation organisée par l'Assemblée populaire nationale (APN) au siège de son annexe administrative à Alger. Cette session vise à prodiguer aux élus et aux fonctionnaires parlementaires sahraouis qui suivront cette formation, les connaissances et les qualifications professionnelles qui leur permettent de renforcer leurs potentialités afin d'accompagner le processus législatif sahraoui dans ses différentes étapes et de développer leur culture parlementaire et leurs compétences techniques. Dans ce contexte, le vice-président de l'APN, M. Azzeddine Boutaleb, a affirmé que cette session de formation "s'inscrit dans le sillage des relations historiques solides" qui lient les deux pays. Cette session, deuxième du genre, vise à encourager les relations "de coopération et de concertation", outre la coordination des positions lors des fora internationaux, l'échange de visites et d'expériences et la formation des cadres administratifs de l'Assemblée sahraouie. Les activités parlementaires entre les deux institutions reflètent "la profondeur de la solidarité algérienne avec le peuple sahraoui et réaffirment le droit des peuples à l'autodétermination, a estimé M. Boutaleb. Pour sa part, le vice-président de l'Assemblée nationale sahraouie, M. Abdessalam Hamoudi, a précisé que cette session de formation intervenait "dans un contexte international et régional sensible" marqué par des défis politiques, économiques et sécuritaires, ajoutant qu'"il est difficile de prévoir le monde de demain, ses alliances et ses intérêts". M. Hamoudi a exprimé sa "confiance en l'Algérie et en son valeureux peuple qui a édifié son état avec brio et intelligence en le plaçant en tête des systèmes nationaux qui préservent les intérêts de leurs peuples". Ces sessions de formation constituent une occasion pour tirer profit de l'expérience algérienne notamment des points de vue civilisationnel et culturel, outre en matière d'édification des institutions, a-t-il rappelé. L'ambassadeur sahraoui à Alger, M. Brahim Ghali a affirmé que cette session de formation visait à consacrer et à valoriser les relations bilatérales solides qui lient les deux peuples algérien et sahraoui, les qualifiant "de relations de coopération éternelle" et de communauté des destins des deux peuples. Cette session permettra aux députés sahraouis d'acquérir des connaissances et de s'enquérir de plusieurs lois algériennes, d'autant que l'expérience sahraouie dans le domaine institutionnel "est jeune".