Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé lundi à une gestion intégrée des zones urbaines, dont plus de 60% des habitants auront moins de 18 ans d'ici à 2030. A l'occasion de la Journée mondiale de l'habitat, célébrée le 1er octobre, le chef de l'ONU a indiqué que la moitié de la population dans le monde vit désormais dans des villes et des métropoles que dans un peu plus d'une génération, deux tiers de la population mondiale seront des citadins. ''A mesure qu'augmente la proportion de l'humanité vivant en milieu urbain, il devient d'autant plus nécessaire d'axer davantage nos efforts sur les villes pour réduire la pauvreté à l'échelle mondiale et promouvoir un développement durable'', a déclaré M. Ban dans un message pour marquer cette Journée, dont le thème cette année est ''Changer les villes, créer des possibilités''. Améliorer l'aménagement et le fonctionnement des villes, a poursuivi le Secrétaire général, peut aider à vivre dans des villes qui offrent à tous leurs habitants un logement adéquat, l'eau, des services d'assainissement, des soins de santé et d'autres services de base, qui proposent un enseignement de qualité et des débouchés, qui sont dotées d'immeubles consommant peu d'énergie et de systèmes de transports publics. Il a aussi rappelé que nombre de zones urbaines sont particulièrement exposées aux catastrophes, notamment aux risques croissants associés au changement climatique. Selon lui, s'il est vrai que l'objectif de développement du Millénaire (OMD), qui consiste à améliorer sensiblement les conditions de vie d'au moins 100 millions d'habitants de logements insalubres avant l'échéance de 2020, a été atteint, ''leur nombre en chiffres absolus continue d'augmenter''. Selon ses chiffres, près de 25% des citadins, soit plus de 850 millions de personnes, vivent dans des logements insalubres ou des implantations sauvages.