Le Fonds international de développement agricole (FIDA) et l'Agence française de développement (AFD) ont conclu un accord de partenariat de trois ans renouvelables, destiné à développer l'agriculture dans les pays d'Afrique de l'ouest, a indiqué le Fonds dans un communiqué reçu jeudi, à Rome. Cet accord qui intervient dans le cadre de l'accord France-FIDA de 2006 "formalise les nombreux projets de collaboration opérationnelle déjà existants entre les deux institutions", a précisé la même source. Le FIDA et l'AFD poursuivaient "des objectifs communs" à savoir, "l'appui" au pays en développement à travers l'agriculture et le développement rural, a-t-on ajouté. Les deux institutions interviennent dans des aires géographiques et thématiques complémentaires et partagent une vision sectorielle et un souci d'une excellence opérationnelle au service des bénéficiaires, les ruraux pauvres, selon la FIDA. D'ores et déjà engagées via le Fonds pour l'Agriculture Africaine (AAF), l'initiative pour le Développement de l'Agro-business et des Agro-industries et le cofinancement de programmes pays, les deux institutions vont développer de nouvelles collaborations opérationnelles autour de projets tels que : le financement des agriculteurs, le renforcement des organisations paysannes, les relations entre l'agriculture et l'environnement (changement climatique, biodiversité, qualité des eaux, etc.) et la diffusion de nouvelles techniques agricoles, a-t-on expliqué. Les deux institutions ont signé en avril 2012 une convention de financement pour appuyer le développement des assurances indicielles en Afrique de l'Ouest, a rappelé le Fonds, soulignant que ces assurances "contribuent à sécuriser les revenus des petits agriculteurs, particulièrement vulnérables aux aléas du climat". Ces assurances peuvent ainsi "améliorer les moyens de subsistance en milieu rural, et réduisent l'insécurité alimentaire", selon le Fonds, pour qui un des objectifs est également d'améliorer l'accès au crédit en réduisant le risque de défaut vis-à-vis des institutions financières.