Le Bureau du Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a exprimé, vendredi, son inquiétude face à la décision israélienne de construire 3.000 logements sur une zone raccordant Al Qods-Est à la colonie de Maale Adoumim, en Cisjordanie, la qualifiant "d'acte de représailles illégal" à l'accession de la Palestine au statut d'Etat observateur à l'ONU. "Le 29 novembre 2012, l'Assemblée générale, a accordé, à une écrasante majorité le statut d'Etat observateur non-membre de l'ONU à la Palestine (...) Malheureusement, le Gouvernement israélien a répondu à cette expression claire de la volonté collective de la communauté internationale en adoptant des mesures de représailles illégales contre les Palestiniens", déplore le comité dans un communiqué. Cet organe relevant de l'ONU faisait notamment référence à la décision israélienne de construire une nouvelle colonie dans "la zone E1" (E pour Est). S'il voit le jour, ce projet couperait en deux la Cisjordanie et l'isolerait davantage Al-Qods Est, détruisant la contiguïté territoriale du futur Etat palestinien et compromettant ainsi sa viabilité. Avec ce projet, poursuit la même source, "Israël franchit toutes les lignes rouges et fait montre de son rejet de la solution de deux Etats sur la base des frontières d'avant 1967 et des résolutions pertinentes des Nations Unies". Faisant part de sa condamnation de ces actes, le comité a appelé la communauté internationale à se mobiliser "de toute urgence" pour mettre fin à "ces plans dévastateurs". L'organe a, en outre, demandé au Conseil de sécurité de l'ONU d'agir de manière décisive contre le non-respect continu par Israël de ses résolutions et l'obstruction systématique des efforts internationaux en faveur de la reprise du processus de paix au Proche Orient.