Il est nécessaire d'engager une nouvelle politique d'encadrement sociale dont l'impact sera intense au sein de la société, a estimé la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la condition de la femme, Souad Bendjaballah, dans un message adressé, mercredi, aux participants aux 1eres Assises nationales sur l'Action sociale de proximité, organisées par l'Agence de développement sociale (ADS) à Tipasa. Dans cette adresse, lue en son nom par Djendel Leila, cadre supérieure à l'ADS, Mme Bendjabalah les a invités au lancement d'une "nouvelle politique d'encadrement qui définira les lignes d'une feuille de route future, par le renforcement notamment des dispositifs de solidarité sociale". "L'Algérie indépendante a toujours été soucieuse de l'application des principes de prise en charge et de solidarité sociale envers les catégories nécessiteuses et déshéritées", a rappelé la ministre, pour souligner l'impératif de "renforcer l'Action sociale, notamment dans son volet lié à l'éveil social", du fait que le Gouvernement accorde un "intérêt absolu" pour la solidarité sociale. Les participants à ces assises, les premières du genre, depuis la création de ce dispositif en 2006, aborderont les moyens de "réorganisation et d'encadrement de l'activité des cellules de proximité de la solidarité nationale, en vue de parfaire leur action", ont indiqué les organisateurs. Cette rencontre a été précédée par trois rencontres régionales tenues respectivement à Alger, Annaba et Oran, et clôturées par une série de recommandations, qui feront l'objet d'amendements en vue de leur adoption à la clôture de ces assises, demain jeudi. Durant ces assises, des cadres et employés de l'ADS aborderont, au titre de trois ateliers de travail, des thèmes liés à la dynamique sociale et l'adaptation des opportunités locales, aux instruments d'évaluation de l'action sociale, et à l'éveil social, a-t-on relevé. Le DG de l'ADS, Fouad Rachedi, a indiqué que la tenue de cette rencontre constitue une réponse à la problématique de définition des "critères adéquats" à même de permettre aux pouvoirs publics d'établir des relations directes avec les citoyens, à travers une politique basée sur le "dialogue social, loin de toute démarche ambiguë". Dans ce contexte, l'orateur a précisé que les cellules de solidarité, composées d'un médecin, d'un psychologue et d'un sociologue, ainsi que d'une assistante social et d'un ingénieur agronome ont pour rôle de "recenser les poches de pauvreté" et d'effectuer des enquêtes sociales pour accompagner les familles démunies. Ces cellules sont un "trait d'union" entre l'administration et les citoyens "en situation de détresse", a-t-il ajouté. L'Algérie compte, actuellement, 254 cellules de proximité de solidarité, réparties sur 929 communes, correspondant à une couverture d'environ 60 % du territoire national. L'encadrement de ces cellules est assuré par 11 directions régionales, relève-t-on.