La Fédération nationale des travailleurs du secteur de la formation professionnelle (FNTSFP) affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) a souligné, mercredi à Alger, que le ministère de tutelle a approuvé les revendications soulevées par le syndicat, notamment l'octroi de l'indemnité de soutien scolaire et de remédiation pédagogique aux corps spécifiques de l'éducation avec effet rétroactif depuis le 1er janvier 2008. Dans une conférence de presse animée à Alger, le président de la FNTSFP, Messaoud Bouraghda, a indiqué qu'il a été convenu, lors de la rencontre ayant regroupé récemment le ministre de la Formation et de l'enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, et le secrétaire général de la SNAPAP, Belkacem Felfoul, de l'octroi de l'indemnité de soutien scolaire et de remédiation pédagogique (15% du salaire principal) aux corps spécifiques de l'éducation avec effet rétroactif depuis le 1er janvier 2008. M. Bouraghda a estimé que cette décision constitue un "acquis" pour les travailleurs, ajoutant qu'elle entrera en vigueur après le règlement définitif en coordination avec les services du ministère des Finances et la direction générale de la fonction publique. Les représentants de la formation et de l'enseignement professionnels se sont engagés "à la mise en place des cadres juridiques pour la permanisation de tous les travailleurs contractuels à plein et à mi-temps" et la création de postes budgétaires pour la promotion interne des travailleurs. Par ailleurs, les parties sont parvenues à un accord de principe pour la mise en place d'une commission ad hoc chargée de l'élaboration du projet d'amendement de certaines clauses du statut et du régime indemnitaire pour pallier les lacunes et dysfonctionnements enregistrés lors de son application. S'agissant de la prime du sud, M. Bouraghda a indiqué qu'elle "sera généralisée et calculée sur le nouveau salaire principal". Les deux parties ont également convenu de présenter des propositions pour l'amélioration pédagogique et le développement du secteur à travers la mise en place de structures, d'équipements et de programmes adaptés au développement technologique et au marché de l'emploi. Le ministre de la Formation et de l'enseignement professionnels avait fait part le 13 novembre dernier de "sa disposition" à régler les problèmes des travailleurs du secteur dans le cadre d'un "dialogue démocratique".