Les groupes parlementaires du parti des travailleurs (PT) et de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) ) à l'Assemblée populaire nationale (APN) ont appelé lundi à Alger le président de l'APN, Larbi Ould Khelifa à "l'ouverture d'un débat général sur la situation sécuritaire au Mali et ses répercussions sur l'Algérie", selon le texte d'une correspondance parvenue au président de l'Assemblée. Le texte fait état d'une demande d'ouverture d'un débat général au sein de l'Assemblée sur la situation qui prévaut au Mali et ses répercussions sur la région, d'autant que "l'Algérie est visée de manière directe et que les développements récents constituent une menace pour la stabilité et la sécurité de notre pays". Tout en affirmant que l'APN constitue l'un des symboles de la souveraineté nationale, la correspondance souligne l'importance des raisons de l'ouverture d'un tel débat. "Un tel débat permettra aux députés, selon la même source, d'exprimer leurs opinions quant à la situation dangereuse qui prévaut dans la région du Sahel, et de contribuer à éclairer l'opinion publique", estimant que "c'était là un facteur de sensibilisation et de mobilisation du peuple algérien autour des dangers qui menacent notre pays". La correspondance rappelle que la Chambre basse du parlement avait organisé par le passé à la faveur de précédentes législatures, des débats de cette nature, citant notamment le débat général sur la situation sécuritaire en Algérie lors de la 4ème législature, et celui consacré aux agressions israéliennes contre l'Etat de Palestine lors de la 5ème législature.