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La législature sera marquée par un riche débat sur les grandes questions concernant l'Etat Le président de l'APN l'a affirmé hier à la clôture de la session du printemps du Parlement
La présente législature sera «exceptionnelle» et un «espace fertile pour un débat constructif» sur les grandes questions intéressant l'Etat et la société. C'est du moins ce que pense le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Larbi Ould Khelifa. «Nous sommes convaincus que la présente législature sera exceptionnelle et un espace fertile pour un débat constructif sur les grandes questions qui intéressent notre jeune Etat et notre société avec toutes les formations politiques qui la composent», a souligné M. Ould Khelifa à la clôture de la session de printemps de l'APN. «La législature sera également un forum unique du genre dans la région, a ajouté le président de l'APN, illustrant une démocratie ancrée dans notre pays marqué par la sécurité et la stabilité», a ajouté M. Ould Khelifa, indiquant que «la majorité assumera ses responsabilités sur la base de la confiance dont l'a investi le peuple et l'espoir pour le changement auquel il aspire et dont les prémisses sont évidentes dans la composition actuelle des élus constituée de jeunes et d'un pourcentage élevé de femmes». «Dans notre Assemblée, nous sommes résolus à écouter l'opposition avec toutes ses composantes et à respecter ses opinions sans exclusive, car elle fait partie de la scène politique et percevons dans les efforts qu'elle déploie de bonnes intentions allant dans le sens de l'intérêt général», a-t-il poursuivi. Le président de la Chambre basse a ajouté que la diversité des opinions «est un facteur de rapprochement entre les différentes parties, servira la patrie et le développement de la société et épargnera à celle-ci les réactions de façade et les discours démagogiques», indiquant que «la déstabilisation des sociétés de l'intérieur est devenue le prélude à l'intervention de l'extérieur». «Cette nouvelle situation exige de tous un maximum de consensus et de confiance et de privilégier les intérêts suprêmes quelles que soient les convictions idéologiques et les positions politiques», a-t-il estimé. Evoquant les attentes de certains à ce que le changement vienne de l'extérieur, M. Ould Khelifa a relevé que «certains à l'extérieur ont parié que les tempêtes du changement franchiront nos frontières, fixé une date et établi un scénario conforme à une Algérie de l'après élection du 10 mai», soulignant que «le plus grand changement connu par l'Algérie a été réalisé par la jeunesse et les pionniers de la Révolution de 1954». «L'Algérie, soucieuse de sa souveraineté nationale qu'elle a recouvrée au prix de lourds sacrifices, est confiante des capacités de son peuple et de ses élites nationales à faire mûrir un projet de société politique en faveur d'un changement reposant sur une volonté commune de concert avec sa direction qui refuse d'aller vers l'inconnu et assimile les exigences de l'étape et les revendications légitimes des citoyens et de larges franges de la jeunesse qui a commencé à assumer sa responsabilité au niveau des institutions de l'Etat.» S'agissant du rôle que l'Assemblée populaire nationale est appelée à jouer pour la prise en charge des préoccupations des citoyens, M. Ould Khelifa a assuré que l'APN assumera «pleinement» sa mission quand il s'agira de propositions de lois, de contrôle de l'action du gouvernement, de débats «profonds» sur les projets et lois que ce dernier aura à présenter et les mesures qu'il aura à prendre en faveur des citoyens, notamment l'emploi, le logement, la santé l'agriculture et l'éducation. Dans cette optique, M. Ould Khelifa a affirmé que «le contrôle et la demande de comptes sont perçus sous un angle de complémentarité et non par souci de créer des animosités. Le but étant de prévenir les erreurs, combler les lacunes quand il s'agira d'évaluer l'impact de situations susceptibles de susciter des protestations ou des troubles dans la société de manière générale». Il a dans le même temps mis l'accent sur l'importance des opinions émises par les organisations agréées de la société civile activant de manière efficiente et utile. R. N.