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"L'homme qui regarde la mer", un roman pour survivre au deuil par la force de l'imaginaire
Publié dans Algérie Presse Service le 08 - 02 - 2013

Le scénariste et journaliste algérien Belkacem Rouache propose dans "L'homme qui regarde la mer", une méditation poétique sur l'épreuve de la perte des êtres chers à travers le récit d'un homme endeuillé qui tente de survivre en puisant sa force dans un imaginaire fécond et salutaire.
Après "Le naufrage rythmé", Belkacem Rouache signe un deuxième roman aux accents autobiographiques, paru aux éditions "El kalima", inspiré par la disparition tragique en 2008 de son épouse et de son fils de 16 ans suite à un accident domestique.
Assis en face de la mer, univers de prédilection de l'écrivain, le narrateur apprend la mort de sa femme et de son fils : C'est le point de départ d'un récit où un homme voit son "monde s'écrouler" et ses repères voler en éclat.
Dès les première pages, le lecteur est plongé dans "l'angoisse" et la "souffrance" de cet homme qui, dans la confusion, se précipite à l'école où sa femme enseigne. Il y rencontre un géant, un personnage "cruel" et "cynique" et entamer avec lui un étrange dialogue.
Dans sa ville natale de Dellys, à 50 km de Boumerdès, le narrateur se réfugie dans la maison où il devait vivre ses vieux jours avec son épouse. Le récit oscille entre conversations avec le géant sur le sens de la vie et de la mort et les hallucinations où l'homme croit retrouver ses proches disparus.
Outre ses situations qui rapprochent son roman du genre fantastique, Belkacem Rouache accorde une large part à l'envolée lyrique ainsi qu'aux commentaires où se dessine en filigrane, son opinion sur la situation politique, sociale et humaine de l'Algérie contemporaine.
Le roman est centré, dans la deuxième partie, sur le personnage de Doria, une femme rencontrée dans une fête à Bab el Oued (Alger) qui va s'avérer liée au géant, détenteur des réponses aux questions métaphysiques du narrateur.
Le dernier chapitre, plus court que les précédents, se déroule dans un commissariat. Le narrateur y est interrogé sur la disparition de Doria et accusé d'en être responsable, parce qu'il possède, lui reproche-t-on, un "langage de poète".
Le livre se conclut par l'évocation du " plus vieux chant du monde, celui de l'amour et de la mort" qui interroge : "Poète où es-tu" ?, réaffirmant ainsi la place que l'auteur confère à la poésie dans sa quête personnelle et littéraire.
Sans véritable trame narrative, "L'homme qui regardait la mer", tient le lecteur captivé grâce à la force de ses images et à la leçon de courage qu'il transmet : "Renoncer au combat n'a aucune excuse. Nous devons l'emporter sur toutes les tristesses. Nous devons nous élever de la mélancolie", écrit l'auteur.
En guise d'hommage supplémentaire, la couverture de "L'homme qui regardait la mer" représente une illustration réalisée par Abderrahmane et Dalila, les fils et épouse de l'auteur à la mémoire desquels ce livre est dédié.


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