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Tunisie : la proposition d'un gouvernement technocrate diversement accueillie par la classe politique
Publié dans Algérie Presse Service le 12 - 02 - 2013

Le parti Ettakatol s'est dit favorable à la formation d'un gouvernement de technocrates initiée par le Premier ministre islamiste Hamadi Jebali, pour sortir le pays d'une "situation critique".
La Tunisie vit actuellement une vive tension politique après l'échec des concertations entre les différentes formations politiques dans le but de parvenir à un consensus autour d'un remaniement ministériel, ce qui a amené le premier ministre à annoncer la formation d'un Gouvernement composé de technocrates "n'appartenant à aucun parti politique pour la gestion des affaires de l'Etat, dans l'attente des prochaines élections".
Cette proposition a été favorablement accueillie par l'opposition qui l'a, à maintes fois, revendiquée comme étant "la solution à la crise politique qui sévit, et un facteur d'apaisement social", alors que le mouvement islamique d'EN-NAHDA et le parti du Congrès pour la République, tous deux membres de la Coalition au pouvoir, s'y étaient opposés.
"Nous soutenons vivement la position du chef de gouvernement qui sert l'intérêt national", a déclaré Mustapha Ben Jafaar, président du parti Ettakatol et président de l'Assemblée nationale constituante (ANC), lors d'une conférence de presse.
"Le succès de l'initiative de Jebali requiert le soutien de tous les partis y compris Ennahda", a souligné le président de l'ANC, se disant "sûr" que le parti islamiste "mettra l'intérêt national au-dessus des intérêts partisans". M. Ben Jaafar a indiqué qu'Ettakatol mettait tous ses ministres à la disposition de Jebali précisant que leur démission n'était pas à l'ordre du jour pour éviter le vide politique.
Il a ajouté que l'initiative de Jebali constituait le prolongement de l'approche d'Ettakatol concernant le remaniement ministériel, basée sur la neutralité des ministères de souveraineté, principalement la justice et les affaires étrangères, et sur les compétences nationales au sein des partis.
Le parti du Congrès pour la République (CPR) auquel appartient le président tunisien avait rejeté, par la voix de son secrétaire général, Mohamed Abbou la proposition de formation d'un gouvernement de technocrates, arguant d'un éventuel retour "des personnalités de l'ancien régime" au pourvoir. Par ce refus, le CPR a rejoint le parti d'Ennahda qui contrôle 89 des 217 sièges de l'ANC.
La majorité des partis de l'opposition ont accueilli favorablement la proposition. L'Union pour la Tunisie a affirmé, lundi, que l'initiative du chef du gouvernement provisoire pour former un gouvernement de "compétences" était "un pas sur la bonne voie", d'autant qu'elle intervient en réponse à l'appel à "la neutralité des ministères de souveraineté".
Un tel gouvernement ne favorise pas le recours aux quotas politiques et les calculs électoraux puisque ses membres sont dans l'obligation de ne pas se présenter aux prochains rendez-vous électoraux, précise un communiqué publié, lundi, au terme d'une réunion des cinq dirigeants de l'Union.
L'Union pour la Tunisie, a affirmé en outre qu'eu égard à la situation actuelle, il faut "garantir la sécurité", "faire face aux appels à la violence et à la discorde" et "dissoudre toutes les milices dont les ligues de protection de la révolution", selon le communiqué.
Le dirigeant au parti Républicain, Issam Chebbi, a, pour sa part, qualifié la décision de former un gouvernement de technocrates de "pas positif qui va dans le bon sens" et appelé à intensifier les concertations avec les dirigeants des partis politiques pour parvenir à un consensus sur cette nouvelle composition.
Issam Chebbi a, dans ce contexte, appelé Jebali "à démissionner de son poste de secrétaire général du mouvement Ennahdha "pour pouvoir diriger un gouvernement de compétences nationales".
Le parti des Patriotes Démocrates unifié fondé par le défunt Chokri Belaïd s'est dit, de son coté, "disposé à interagir" avec l'initiative du chef du gouvernement relative à la formation d'un gouvernement de technocrates afin de sortir de la situation de blocage dans laquelle se trouve le pays.
Selon le porte-parole de ce parti, cette initiative "ne peut avoir de sens, ni réussir que dans des conditions objectives dont traitement des dossiers urgents, notamment, le chômage, la protection du pouvoir d'achat du citoyen, la justice transitionnelle, ainsi que l'arrestation des auteurs de l'assassinat de Chokri Belaid".
Le mouvement Wafa a quant à lui refusé la décision de formation d'un gouvernement de technocrates car, a-t-il expliqué, le pays "passe par une étape critique et que la présence de compétences politiques dans le gouvernement garantit un minimum d'efficience dans le traitement de dossiers majeurs comme la situation sécuritaire et économique".


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