Le président du parti de la liberté et de la justice (PLJ), Mohamed Saïd, a appelé, vendredi à Alger, le gouvernement à prendre des mesures "coercitives" pour éradiquer le phénomène de corruption de manière définitive. Intervenant lors de la séance d'ouverture de la session ordinaire du conseil national de son parti, Mohamed Saïd a souligné que "le gouvernement doit prendre des mesures coercitives contre le phénomène de la corruption". Dans ce contexte, il a indiqué que "la justice est déterminée à être plus ferme dans la prise en charge des affaires de corruption", mettant en garde contre "l'exploitation des affaires de corruption pour entamer l'intégrité des cadres nationaux ". Le président du PLJ a, en outre, insisté sur la nécessité de "protéger les cadres algériens intègres de toute tentative visant à les impliquer dans des affaires de corruption", ajoutant que son parti appelle à édifier un "Etat institutionnel" qui dirige les affaires du pays "en toute transparence" et à "priver tout fonctionnaire ou élu impliqué dans des affaires de corruption d'accéder à un poste administratif ou politique". Le PLJ favorable au système parlementaire "révisé" (Mohamed Saïd) ALGER - Le président du parti de la liberté et de la justice (PLJ), Mohamed Saïd, a affirmé, vendredi à Alger, que son parti était favorable à l'instauration d'un système parlementaire "révisé" pour une durée de dix ans, où le tiers présidentiel sera maintenu au conseil de la nation. "Nous sommes des partisans du système parlementaire révisé où le chef du gouvernement est élu à la majorité" a déclaré Mohamed Saïd à l'ouverture de la session ordinaire du conseil national du parti. "Nous prônons un système parlementaire révisé pour une durée de dix ans où le tiers présidentiel qui constitue la soupape de sécurité de la démocratie sera maintenu au conseil de la nation", a indiqué le président du PLJ, soulignant que cette expérience sera suivie par l'application du système parlementaire connu mondialement. A cet effet, il a cité les propositions formulées par les formations politiques représentées à l'APN sur l'amendement de la constitution lors de leur rencontre avec le Premier ministre, ajoutant que "ces propositions sont actuellement entre les mains du président de la République pour examen". D'autre part, Mohamed Saïd s'est exprimé sur la participation de sa formation au gouvernement, précisant que "l'adhésion de son parti au gouvernement a été motivée par sa conviction qu'il s'agissait d'une opportunité pour tenter d'opérer le changement que nous avons été incapables de concrétiser en dehors du pouvoir". Concernant l'utilisation de l'argent sale dans la politique, le président du PLJ a affirmé que son parti refusait l'utilisation de l'argent politique lors des élections, ajoutant que cela "empêche les compétences d'accéder aux assemblées élues". Il a en outre souligné la nécessité de conjuguer les efforts de tous les courants politiques et de la société pour lutter contre ce grave phénomène. Revenant sur les affaires de corruption, Mohamed Saïd a appelé le gouvernement à prendre des mesures "coercitives" pour éradiquer le phénomène de corruption de manière définitive, soulignant que les informations publiées dans la presse à ce sujet "sont inquiétantes". Dans ce contexte, il a indiqué que "la justice est déterminée à être plus ferme dans la prise en charge des affaires de corruption", mettant en garde contre "l'exploitation des affaires de corruption pour entamer l'intégrité des cadres nationaux". Mohamed Saïd a, en outre, insisté sur la nécessité de "protéger les cadres algériens intègres de toute tentative visant à les impliquer dans des affaires de corruption", ajoutant que son parti appelle à édifier un "Etat institutionnel" qui dirige les affaires du pays "en toute transparence" et à "priver tout fonctionnaire ou élu impliqué dans des affaires de corruption d'accéder à un poste administratif ou politique". Il a, par ailleurs, abordé les sacrifices de la femme algérienne lors de la révolution et après l'indépendance à travers sa participation au processus d'édification nationale, précisant que plusieurs femmes ignorent leurs droits. A l'occasion du 8 mars, le président du PLJ a rendu hommage à la femme algérienne. Outre les questions organiques, l'examen du budget du parti pour l'année 2012, les préparatifs du congrès extraordinaire et l'évaluation de la structuration du parti au niveau des wilayas figurent également à l'ordre du jour de la session ordinaire du conseil qui durera deux jours.